L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter, a animé une conférence publique sur le financement du cinéma, le dimanche 17 octobre 2021, à Ouagadougou.
L’Union européenne (UE) offre des opportunités de financement du cinéma africain. Pour porter à la connaissance du public de ces opportunités, une conférence publique s’est tenue le dimanche 17 octobre 2021, à Ouagadougou. C’est l’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE au Burkina, Wolfram Vetter qui a animé cette conférence à l’occasion de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Selon l’ambassadeur, le cinéma représente un enjeu sociétal, culturel et un levier pour le développement de la vie socioéconomique d’un pays. Dans ce cadre, ayant pris conscience de l’importance du cinéma africain, l’UE développe depuis plusieurs années, des programmes de financement pouvant contribuer à son amélioration. Pour ce faire, Wolfram Vetter a présenté un programme d’appui aux industries créatives, de gouvernance et culturelle, mais aussi un programme consacré au financement des acteurs du cinéma africain en général. « Le financement dans le cinéma est toujours un défi éternel et il faut toujours le soutien public », a-t-il déclaré.
Ce financement peut être national ou international sans laisser les personnes pouvant contribuer au financement de cette plateforme, mais aussi d’échanger et partager des expériences dans le domaine. Au-delà du financement, le chef de la délégation de l’UE a relevé que la question est de recueillir les enjeux actuels auxquels les pays africains sont confrontés. Comme tout domaine nécessite une formation adéquate, l’UE s’investit à fond à travers le ministère de la Culture des Arts et du Tourisme pour une excellente formation des acteurs et des réalisateurs du cinéma africain afin de vivre des meilleures productions dans l’industrie cinématographique africaine.
Partenaire du FESPACO depuis 30 ans, l’UE veut faire de la formation des femmes dans le cinéma africain, une préoccupation. « La question des femmes dans le cinéma est une chose qui nous tient à cœur parce que c’est un potentiel qui est sous-utilisé » a laissé entendre M. Vetter. Il a réitéré ses vives félicitations au délégué général du FESPACO pour son engagement à hisser haut le flambeau du cinéma.