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Enquêtes judiciaires : Des acteurs du G5 Sahel formés en audition

Publié le samedi 16 octobre 2021  |  Sidwaya
Ouverture
© aOuaga.com par A.O
Ouverture de la conférence du Comité inter-parlementaire du G5 Sahel à Ouagadougou
OUAGADOUGOU, le 15 octobre 2020. Le Comité inter- parlementaire du G5 Sahel à ouvert le jeudi octobre une conférence régionale au Burkina Faso
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Le Collège sahélien de sécurité (CSS), a organisé un atelier de formation sur les « techniques de l’audition au cours de l’enquête judiciaire » au profit de 15 acteurs de la chaine judiciaire des pays membres du G5 Sahel. L’activité a eu lieu, du 4 au 14 octobre 2021, à Ouagadougou.

Dans sa dynamique de lutte tous azimuts contre le terrorisme, le G5 sahel veut impliquer les acteurs de la chaine judiciaire. C’est dans ce sens que le Collège sahélien de sécurité (CSS), dans le cadre du Projet d’appui au G5 Sahel pour la sécurité au Sahel, a initié une session de formation au profit de 15 cadres issus de la police, de la gendarmerie et de la justice des pays de la coalition (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie et Tchad). L’activité qui a débuté le 4 octobre dernier a pris fin le jeudi 14 octobre 2021, à Ouagadougou.

Cette formation, a fait savoir le coordonnateur du Collège sahélien de sécurité, le général Sékou Nama Coulibaly, s’inscrit dans les objectifs de la Stratégie pour le développement et la sécurité du G5 Sahel. Parmi ces objectifs, le général Coulibaly a cité le renforcement de la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités d’intervention des forces de sécurité et la coordination des actions de lutte contre le crime organisé.

Et dans la lutte contre l’hydre terroriste, a-t-il ajouté, il est de plus en plus question de «judiciarisation » des champs d’opération. C’est pourquoi, a-t-il souligné, il a été jugé important d’initier les cadres des forces de sécurité intérieure et des autorités judiciaires en charge de la phase judiciaire de la lutte anti terrorisme à une méthodologie d’audition. « Il s’agit de consolider leurs connaissances de la législation et des procédures, de leur proposer une approche commune et des techniques applicables sur toute l’étendue du territoire du G5 Sahel.

Nous voulons surtout leur insuffler une dynamique d’échange pour améliorer la qualité et le taux de réussite des auditions judiciaire », a expliqué Sekou Nama Coulibaly. La préparation de l’enquêteur et de l’audition, sa conduite et la suite à donner à l’audition ont ainsi été les points sur lesquels les échanges ont porté.

Raffiner les techniques d’audition
Pour le formateur Thierry Viry, colonel de gendarmerie à la retraite, en alliant théories et pratiques, les participants ont été mieux outillés sur les phases de l’enquête judiciaire à l’étape des auditions, se sont familiarisés avec les réflexes professionnels propres à un cadre devant faire face à des personnes différentes issues de situations différentes et maitrisent désormais tous les aspects de l’enquête, à travers une organisation appropriée.

« Le but final est d’améliorer les résultats des enquêtes. A partir du moment où on améliore le contenu des auditions, on améliore les résultats des enquêtes. Et lorsqu’il y a une bonne audition, on facilite le travail des magistrats pour la suite », a confié le colonel Viry. Le directeur général de la Police nationale, Jean-Bosco Kienou, au nom du ministre de la Sécurité, a salué la tenue d’un tel renforcement des capacités dans ce contexte marqué par le regain des actes terroristes dans l’espace G5 sahel.

« En matière de terrorisme, il faut du professionnalisme », a-t-il martelé. Par voie de conséquence, il a invité les participants à savoir tirer profit des connaissances acquises en vue de venir à bout du terrorisme. Tout comme lui, le coordonnateur du comité national de coordination des actions du G5 sahel au Burkina Faso, Alain Joachim Bonzi a reconnu le bien-fondé de la rencontre qui, selon lui, permettra aux acteurs de la chaine judiciaire de mieux raffiner leurs techniques d’audition pour parvenir à des résultats probants. Le collège sahélien de sécurité, crée en 2012, est l’un des démembrements de l’axe sécurité du G5 sahel basé à Bamako au Mali.
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