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Burkina : un dispositif sécuritaire exceptionnel pour le procès de l’assassinat de Sankara

Publié le lundi 11 octobre 2021  |  RFI
Dispositif
© Autre presse par Anne Mimault
Dispositif sécuritaire près de l`état-major général des armées durant l`attaque à Ouagadougou le 2 mars 2018.
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Ce lundi 11 octobre s’ouvre à Ouagadougou, au tribunal militaire, le procès dans l’assassinat du président Thomas Sankara. C'était le 15 octobre 1987. Trente-quatre ans après son assassinat, quatorze personnes sont inculpées. Plus de 20 000 pages de documents et de nombreuses pièces figurent dans le dossier. Pour une bonne tenue du procès, des mesures exceptionnelles de sécurité ont été prises.

Les différentes parties prenantes au procès ont dû travailler pendant une partie de la nuit du dimanche sur le dossier. « J’ai dû débourser une somme de 265 000 francs CFA rien que pour faire une copie du dossier », souligne un avocat.

Selon nos informations, le dossier ne peut pas tenir dans le coffre d’un seul véhicule 4x4. Plus de 20 000 pages de documents. « Le dossier est plus volumineux, comparativement à celui du coup d’Etat de 2015. Tout y est : les documents déclassifiés par la France et les autres pièces », souligne notre source.

Trente-quatre ans après les faits, quatorze personnes sont inculpées. Mais douze personnes comparaitront. Blaise Compaoré, l’ex -président burkinabè et son ancien chef de la sécurité Hyacinthe Kafando ne seront pas présent à l’audience. Selon nos sources, une liste d’une soixantaine de témoins figure dans le dossier.


Des mesures exceptionnelles de sécurité ont été prises pour le bon déroulement de ce procès historique. Tout le quartier Ouaga 2000 sera sous haute surveillance. « La circulation sera perturbée » prévient le capitaine Souleymane Coulibaly, membre de la cellule sécurité.

Toute personne désirant accéder à la salle d’audience devra passer par un dispositif de fouille. Tous les appareils électroniques, c’est-à-dire les téléphones-portables, les appareils photos ou tout dispositif d’enregistrement, y sont interdits. Les tenues, banderoles et pancartes à l’effigie des accusés ou des victimes sont interdites à l’extérieur et à l’intérieur de la salle d’audience.
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