L’audience solennelle de la rentrée 2021/ 2022 des juridictions du Burkina Faso, a eu lieu le 1er Octobre 2021 à Ouagadougou.La récurrence des attaques terroristes, a focalisé l’attention du pouvoir judiciaire, qui veut jouer sa partition dans la lutte contre ce fléau.
Le thème de la rentrée judiciaire 2021/ 2022 induit toute son éloquence : « La contribution du pouvoir judiciaire à la lutte contre le terrorisme ». Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a assisté à la cérémonie en sa qualité de garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a fait savoir , que toutes les institutions de la République , notamment les trois pouvoirs, le judiciaire, l’exécutif et le législatif, doivent conjuguer leurs efforts dans cette lutte contre le terrorisme. Dans ce sens, le Burkina Faso s’est doté de plusieurs textes, maintenant le constat qu’on fait c’est le manque de moyens humains, financiers, pour aider les juridictions à pouvoir assurer leurs missions, a précisé le chef de l’Etat.
A cet effet, «je peux vous dire que j’ai noté toutes les préoccupations et nous ferons en sorte que l’Etat puisse effectivement satisfaire à ces conditions », a-t-il rassuré. Selon le premier président par intérim du Conseil d’Etat, Marc Zongo, qui a présidé l’audience solennelle, le choix du thème de cette rentrée s’explique par la recrudescence des attaques terroristes, qui appelle à une synergie d’actions dans la lutte contre le fléau. Le Burkina Faso, a tenu les premiers procès de terroristes du 9 au 13 Août 2021, au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou.Il en a résulté des condamnations allant à 20 ans.Fait curieux, certains de ces condamnés, n’ont pas eu de remord pour leurs actes et ont même proféré des menaces contre les juges.Une preuve, qu’il faut combattre radicalement, les terroristes radicalisés dans les crimes de sang.