Les journaux burkinabè de ce mercredi, commentent la lutte contre le terrorisme dans le pays et la célébration de la journée mondiale de l’enseignant.
« Journée mondiale de l’enseignant : Les 4 doléances des syndicats de l’éducation », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens du Burkina Faso, L’Observateur Paalga ».
Selon lui, le Burkina Faso n’avait pas la tête à la fête cette année, à cause de l’attaque du détachement militaire de Yirgou dans la commune de Barsalogo (Centre-Nord) le lundi 4 octobre 2021 qui a coûté la vie à quatorze militaires.
Le journal privé rapporte que cette situation a obligé les syndicats de l’enseignement à revoir leurs plans, à travers une marche « silencieuse » et une remise de leur déclaration de quatre doléances, au ministre en charge de l’Education, représenté par son homologue de l’Enseignement secondaire.
Dans la même dynamique, le quotidien privé Le Pays publie à sa Une : « Journée mondiale de l’enseignement : Les syndicats de l’éducation exigent plus d’égards ».
A l’en croire, une quinzaine de syndicats de l’éducation par le biais de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a battu le pavé hier mardi 5 octobre 2021 à Ouagadougou, dans le cadre de la journée mondiale de l’enseignant (JME).
A propos, le quotidien privé s’appesantit sur la rentrée scolaire 2021-2022 en titrant que « des élèves promettent de bons résultats, des parents d’élèves pour une année apaisée ».
Le journal Le Pays soutient que le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) exhorte les acteurs de l’éducation à exercer leur métier avec professionnalisme pour la rentrée 2021-2022.
Quant au journal privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, il laisse voir à sa première page : « Journée de l’enseignant : marche silencieuse à Ouaga ».
De son côté, le journal public Sidwaya écrit à sa Une : « Journée mondiale de l’enseignant : Sous le signe de la relance de l’éducation ».
Le quotidien public précise que les manifestants ont invité le gouvernement à abandonner la voie de la répression en privilégiant un dialogue « sincère » pour la résolution des problèmes du secteur de l’éducation.
Sous un autre registre, le quotidien privé L’Express du Faso s’exclame : « Insécurité au Burkina : Attaques terroristes, et revoilà Yirgou ! ».
Le journal privé souligne que les objectifs des terroristes sont bien connus, car selon lui, ils veulent empêcher dans un premier temps, le pouvoir de Roch de gouverner et dans un second temps, conquérir des zones entières du pays pour en faire « leurs espaces de libre-échange ».
Le quotidien bobolais note également que les terroristes veulent aussi créer des tensions interethniques entre les Burkinabè, à travers leurs multiples attaques dans le pays.
Pour sa part, L’Observateur Paalga mentionne : « Terrorisme au Burkina : Imams et intellectuels musulmans, vous avez le devoir de dénoncer ».
Le journal privé explique que le formateur suisse, Bilal Ramadan par ailleurs philosophe a évoqué le jeudi 23 septembre dernier à Ouagadougou, au cours d’une séance de formation, la part de l’élite musulmane dans la lutte contre le terrorisme au Burkina.
A croire, le formateur, les imams et intellectuels musulmans ont le devoir de dénoncer tout acte en lien avec le terrorisme pour un mieux-être des Burkinabè.