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Rencontre nationale Etat/Secteur privé : L’accord de la ZLECAF au cœur des échanges

Publié le lundi 4 octobre 2021  |  Sidwaya
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© Présidence par PR
Conseil des ministres de ce jour 17 mars 2021, sous la présidence du Premier ministre Christophe Dabiré, chef du gouvernement.
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Le Premier ministre, Christophe Joseph-Marie Dabiré, a présidé l’ouverture des travaux de la IVe rencontre nationale du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP) le vendredi 1er octobre 2021 à Bobo-Dioulasso. En effet, les 1er et 2 octobre, le gouvernement et le secteur privé ont réfléchi au thème « L’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : défis et opportunités pour la transformation structurelle de l’économie burkinabè ».

Cadre privilégié d’échanges entre l’Etat et le secteur privé, la quatrième édition, rencontre nationale du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP) s’est tenue les 1er et 2 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, sur le thème «L’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : défis et opportunités pour la transformation structurelle de l’économie burkinabè ».

L’ouverture de la traditionnelle rencontre entre l’Etat et le secteur privé s’est tenue le vendredi 1er octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph-Marie Dabiré. Selon le chef du gouvernement, la concertation demeure un outil « utile » pour lever les goulots d’étranglement et ainsi avancer ensemble dans l’édification du Burkina Faso. «…Nous allons échanger sur les préoccupations transversales résiduelles issues des concertations régionales et sectorielles », a-t-il avancé.

Le Premier ministre, Christophe Joseph-Marie Dabiré, a salué la pertinence du thème de cette rencontre. D’après lui l’accord sur la ZLECAF comporte des enjeux majeurs pour l’industrialisation et partant, pour le développement du Burkina Faso. « Si cet accord vient accroître la taille du marché pour les entreprises burkinabè, il constitue également une menace pour ces dernières, dans la mesure où il engendre une concurrence accrue au niveau du continent africain », a-t-il souligné.

Avant de rappeler que l’accord sur la ZLECAF a été signé et ratifié par le Burkina Faso depuis 2019, est entré en vigueur depuis le début de l’année 2021. Pour sa part, le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, a indiqué que cette IVe rencontre intervient au moment où le Burkina Faso entame le deuxième PNDES (ndlr : Plan national de développement économique et social) qui consacre au niveau de l’axe 4, le renforcement des actions du secteur privé.

En effet, à l’en croire, le CODESP Acte IV se penche sur un thème « important ». « Aujourd’hui nous entrons dans un vaste marché de la ZLECAF mais il ne suffit pas de dire que nous avons eu des opportunités si nous n’arrivons pas à mettre en place des entreprises compétitives », a soutenu Harouna Kaboré. « D’où la nécessité de réfléchir à l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », foi de Harouna Kaboré. L’innovation majeure de cette édition, a-t-il affirmé, est la réduction du nombre de participants afin de privilégier un cadre d’échanges « sereins ».

Le représentant du président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina Faso, Lassiné Diawara, par ailleurs, Président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins, a traduit sa reconnaissance au gouvernement pour son sens de l’écoute. « Nous sommes dans un dialogue dynamique qui tient compte des contextes et qui évolue au fil des ans », a-t-il fait savoir.

Pour lui, la ZLECAF offre des opportunités mais également des menaces. Avec le ZLECAF, le marché étant global et continental, il faut opérer un changement structurel des entreprises afin de leur rendre plus compétitives. « Afin que les entreprises burkinabè soient compétitives, il est nécessaire avec l’appui de l’Etat de faire des réformes institutionnelles », a-t-il ajouté. Cette cérémonie d’ouverture a été suivie par une communication sur le thème central et de la visite de stands.

Boudayinga J-M THIENON
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