Le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaire du ministère de la Santé, a initié le mercredi 29 septembre 2021 à Ouagadougou, un exercice de simulation grandeur nature d’une épidémie de fièvre hémorragique virale. Le lancement officiel des travaux a été fait par le Secrétaire général du ministère, Dr Landaogo Wilfrid Ouédraogo.
Le ministère de la Santé affûte ses armes contre une éventuelle situation de crise sanitaire. C’est dans ce cadre que le centre des opérations de réponse aux urgences sanitaire (CORUS) a organisé cet exercice de simulation grandeur nature d’une épidémie de fièvre hémorragique virale.
L’exercice va consister à mettre à l’épreuve tout le système de santé pour faire face à une éventuelle situation ou on aura des cas de maladies à virus Ebola.
Les acteurs de la santé, les partenaires techniques et financiers ont mis en place des scénarios qui vont permettre de voir comment le système de santé, des formations sanitaires de base jusqu’aux formations sanitaires qui sont chargées de la prise en charge spécialisé, va réagir face à une épidémie.
Selon le Secrétaire général du ministère, Dr Landaogo Wilfrid Ouédraogo, cet exercice est pertinent dans les circonstances actuelles où dans la sous-région, des menaces de maladies à potentielle épidémique, en particulier les fièvres hémorragiques virales et la pandémie liée à la COVID-19 existent. « Il faut que nous puissions mettre de façon régulière nos différentes institutions à l’épreuve et qu’on se rassure qu’ils ont les capacités pour faire face à des situations réelles qui pourraient survenir », a souligné Dr Landaogo Wilfrid Ouédraogo.
Pour lui, c’est l’occasion de renforcer la capacité des différents responsables des structures pour qu’ils aient les automatismes face à ces genres de circonstances et de pouvoir réagir conséquemment et faire en sorte que le pays puisse contenir ces situations qui pourraient survenir à tout moment.
Le chef de service du système informatique et communication du CORUS, Dr Simon Sanou, a laissé entendre que le Burkina Faso dispose d’un laboratoire qui en principe doit permettre d’être réactif et de faire des diagnostics très rapide.