Une étude commanditée par le Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire(MASA) pour rendre opérationnel le comité national de semences végétales, créé en août 2012, a été examiné le 19 septembre 2013, au cours d’une rencontre, à Ouagadougou.
Les acteurs du développement rural veulent améliorer la production agricole et forestière. Pour ce faire, les membres du comité national des semences végétales et plusieurs acteurs du développement rural ont examiné le 19 septembre 2013, à Ouagadougou, les trois axes de l’étude pilotée par trois consultants à la demande du MASA. Il s’agit, selon le directeur général des productions végétales, Bouma Thio, du règlement intérieur, de l’assermentation des agents chargés du contrôle de la qualité pour la certification des semences et du répertoire des espèces végétales. Le ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, a indiqué que le secteur semencier constitue l’un des axes stratégiques sur lesquels s’appuient les programmes de renforcement de la productivité et de la production agricole, puisqu’à son avis, la semence contribue de manière significative, à l’augmentation des rendements. Pour lui, l’un des importants leviers à actionner pour booster la production est l’utilisation des semences performantes, de bonne qualité et en quantité suffisante. Il a précisé en outre, que le comité national des semences, installé en août 2012, s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur les semences végétales, adoptée en 2006. Il renforce les actions déjà entreprises et contribue à faciliter l’opérationnalisation de la stratégie de développement durable du secteur semencier, a laissé entendre le ministre Zoungrana. Le comité a, entre autres, pour missions, de contribuer à l’orientation et l’élaboration des politiques de promotion des semences, de promouvoir l’application de la réglementation sur les semences végétales, de proposer aux ministres concernés, l’homologation de variétés agricoles et matériels forestiers de base, d’émettre des avis techniques sur les questions relatives aux semences végétales. C’est dans la même optique qu’en 2011, une stratégie de développement durable des semences a été adoptée. Elle vise notamment, la production, l’approvisionnement et l’utilisation des semences de variétés améliorées et de bonne qualité, afin d’assurer une production agricole plus compétitive et intégrée au marché. La stratégie a également désigné quatre axes majeurs à relever qui sont l’application effective et efficace de la législation semencière, la conquête du marché national et sous-régional, la clarification du rôle des acteurs et l’harmonisation de leurs interventions, la professionnalisation. La rencontre du 19 septembre 2013 a aussi été l’occasion pour les membres du comité de faire le bilan de leurs activités déjà réalisées et d’élaborer le programme de celles à venir, si l’en croit le ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire. « La prochaine étape après la restitution de cette étude, consistera à rendre fonctionnelle l’organisation de la production semencière, mais aussi le travail d’inspection, de certification », a conclu le ministre Mahama Zoungrana.