Kaya - Le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre à travers le secrétariat permanent du Conseil national pour la promotion du genre (CONAP Genre) a organisé un atelier de vulgarisation de la politique nationale genre au profit des membres des conseils communaux et du conseil régional pour la promotion du genre, le jeudi 12 septembre 2013 à Kaya. Ils étaient une trentaine de participants à prendre part à cet atelier.
Faire connaitre la politique nationale genre (PNG) par les membres des organes du dispositif opérationnel ainsi que les acteurs et les élus locaux, tel était l’objectif de cet atelier de la campagne de vulgarisation de la politique nationale genre qui s’est tenue à Kaya, chef-lieu de la province du Sanmatenga, à l’instar des autres provinces.
Organisé par le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre à travers le secrétariat permanent du Conseil national pour la promotion du genre (SP/CONAP Genre) au profit des membres des conseils communaux et du conseil régional pour la promotion du genre, le jeudi 12 septembre 2013 à Kaya, ils sont une trentaine de participants composés entre autres des autorités administrative, politique, coutumière, religieuse et de la société civile et venus de 11 communes de la province du Sanmatenga à participer cet atelier.
Deux communications ont été animées par Zelhata Soubeiga du SP/CONAP. Il s’agit de la Politique nationale genre et de l’état de mise en œuvre de la politique nationale genre PNG. De la première communication, il ressort que dans notre pays, les inégalités et les disparités entre les hommes et les femmes sont toujours vivaces dans toutes les sphères de la vie nationale, en dépit des efforts consentis en faveur du genre.
Ainsi, la volonté politique du gouvernement à réduire ces inégalités liées au genre s’est concrétisée par l’adoption de la politique nationale genre en juillet 2009. Selon la communicatrice, la PNG tire son fondement des différents engagements pris par le gouvernement au niveau international et régional, ainsi que des dispositions prises au niveau national en faveur de l’égalité et de l’équité du genre.
Elle se donne pour vision aux de la communicatrice, à terme de construire « une société burkinabè débarrassée de toutes les formes d’inégalités et d’équités de genre, et qui assure à l’ensemble de ses citoyens et citoyennes, les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, culturel, politique et économique ».
L’objectif visé par la PNG est de promouvoir un développement participatif et équitable des hommes et des femmes, en leur assurant un accès et un contrôle égal et équitable des ressources et des sphères de décision, dans le respect de leurs droits fondamentaux. De la deuxième communication, on retient que la mise en œuvre de la PNG s’opère à travers des plans d’actions triennaux glissants.
Le premier plan d’actions opérationnel (PAO) a été adopté en décembre 2010 et couvre la période 2011-2013. Entre 2010 et 2011, un programme d’appui à l’accélération de la mise en œuvre de la PNG a permis de mettre en place le dispositif opérationnel de la PNG. Par la suite, et dans le cadre de l’exécution du PAO/PNG, le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre a élaboré un programme transitoire de renforcement des capacités des acteurs (PRCA) pour la période d’août 2011 à mars 2012.
Présidant la cérémonie, Talaté Sanfo, la conseillère technique du gouverneur de la région du Centre-Nord a indiqué que la problématique de l’inégalité entre les hommes et les femmes se pose avec acuité malgré les efforts déployés sur le terrain et les acquis engrangés. Pour ce faire, elle a invité les participants à participer aux débats qu’elle a présagés fructueux et enrichissants afin que sorte des échanges une thérapie qui répare les inégalités entre les hommes et les femmes.