Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, et son collègue des Infrastructures et du Désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo, se sont rendus sur le site d’embarquement des pèlerins pour le hadj 2013, le mardi 17 septembre 2013. L’objectif de la visite est de s’enquérir de l’état d’avancement des aménagements et prodiguer des conseils pratiques aux organisateurs du hadj afin que toutes les conditions soient réunies pour un hadj, avec moins de problèmes.
A quelques jours des premiers vols des pèlerins pour la Mecque, les ministres en charges de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, et celui des Infrastructures et du Désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo, ont visité le site d’embarquement des pèlerins, dans la soirée du mardi 17 septembre. Ce site, aménagé par la présidence du Faso, est un chapiteau d’une superficie de 1000 m2, composé de trois compartiments d’une capacité d’environ 1000 personnes, entièrement climatisés, d’un espace aménagé pour la prière, de 10 latrines pour hommes et 5 autres latrines pour les femmes. Selon Jérôme Bougouma, les mêmes équipements sont à Bobo Dioulasso, mais en taille réduite, soit 500 places. Pour respecter les principes de l’Islam, « ce chapiteau a été aménagé comme une aérogare, avec différents compartiments, un compartiment qui correspond à la salle d’embarquement, un autre qui correspond en une salle d’embarquement pour homme et un autre réservé aux femmes », a déclaré Moumouni Barro. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité apprécie favorablement le dispositif de cette année. « Il y a une nette amélioration par rapport à l’année dernière. Nous avons des chapiteaux dressés par la présidence du Faso qui offrent toutes les commodités pour permettre aux pèlerins d’effectuer leur hadj dans de bonnes conditions », dit-il.
« Il n’y a pas de hadj sans problème »
Il se veut optimiste, mais n’écarte pas la probabilité élevée de difficultés que les organisateurs peuvent rencontrer au cours du séjour des pèlerins. Selon Jérôme Bougouma, « Il n’y a pas de hadj sans problème, nous aurons encore des problèmes d’avions, des problèmes inimaginables. Ce qui est important, c’est d’avoir une équipe dynamique capable d’anticiper et de régler les problèmes et faire en sorte que les pèlerins burkinabè soient sur place au moment opportun pour effectuer le hadj ». Pour lui, toutes les mesures sécuritaires ont été prises pour filtrer les entrées et faire en sorte que les compatriotes soient dans de bonnes conditions sécuritaires.
In challah, nous y arriverons
Toutefois, l’équipe de suivi du hadj 2013 a reçu la mention bien du ministre, qui lui accorde une totale confiance en début du pèlerinage. « Je fais totalement confiance à l’équipe et je crois qu’elle a de l’expérience. Ces membres sont engagés, confiants et avec l’aide de Dieu, nous y arriverons », selon les prières de Jérôme Bougouma. Il a souhaité que le personnel accueillant soit formé pour l’entretien des pèlerons qui sont quasiment des vieilles personnes. Le ministre juge aussi utile que les organisateurs aient la caution des pèlerins par rapport aux emplacements des latrines et de la mosquée, afin que tout soit conforme. Après le hadj 2013, les pèlerins ne compteront plus sur des chapiteaux pour attendre le décollage. Une aérogare de pèlerins sera construite bientôt. « Nous avons bénéficié d’un accompagnement de l’ASECNA qui va soutenir le gouvernement du Burkina Faso pour réaliser un hangar pèlerin, équipé de toutes les commodités pour améliorer de manière considérable le séjour des pèlerins en attente pour le décollage pour le hadj. C’est un projet qui a assez avancé, les appels d’offre sont lancés et je crois que d’ici à la fin de l’année, nous aurons les résultats et nous pourrons lancer les travaux de construction », explique Jean Bertin Ouédraogo. En attendant que le programme définitif des vols soit communiqué, les pèlerins peuvent se préparer et se rassurer que tout ira bien, In Challah, parole du ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité .