Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



FasoZine N° 41 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Crise malienne: le Burkina va déployer 1 000 soldats pour sécuriser sa frontière
Publié le jeudi 11 octobre 2012   |  FasoZine


Crise
© Getty Images par DR
Crise malienne / Médiation : Blaise Compaoré en réunion avec des représentants de l`ancienne junte militaire
Vendredi 4 mai 2012. Burkina Faso, Ouagadougou.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre burkinabè des affaires étrangères a rencontré l’ensemble des ambassadeurs et représentants du corps diplomatique accrédités au Burkina ce mercredi 10 octobre 2012 à Ouagadougou. Il s’agissait pour Djibrill Bassolé de faire le point de l’évolution de la situation du dialogue politique au Mali et de la situation sécuritaire au nord du Burkina Faso. Le chef de la diplomatie burkinabè a annoncé, à l’issue de cette rencontre, le déploiement de 1 000 soldats pour sécuriser le nord du Burkina.



Pour ce qui de la situation sécuritaire dans le pays, M. Bassolé a signifié que le Burkina Faso reste toujours fréquentable. «C’est vrai qu’il y a eu quelques rumeurs, quelques informations tendant à dire que des expatriés pourraient être enlevés. Mais nous avons rassuré nos partenaires que des dispositions sont prises et que le dispositif de sécurité qui sera mis en place pourra protéger efficacement les populations vivant au nord du Burkina y compris les expatriés», a-t-il expliqué. Il a aussi ajouté qu’un dispositif de surveillance et d’alerte a été mis en place et que le président du Faso, qui est le chef suprême des armées, a ordonné à l’Etat major général des armées de déployer un volume de 1 000 soldats au nord du Burkina.

«Ce déploiement est en cour et d’ici la fin de l’année, tous les axes seront sécurisés. Toute la zone pourra alors être absolument contrôlée par nos forces de défenses et de sécurité», a laissé entendre Djibrill Bassolé. Du reste, le chef de la diplomatie burkinabè a souligné que la meilleure prévention et la meilleure garantie contre ces menaces serait d’aider l’Etat et le peuple maliens à revenir à la normalité, à assurer la sécurité et la continuité de l’Etat dans la partie nord du Mali.

Au sujet du Mali, Djibrill Bassolé a indiqué que les choses évoluent positivement sur le terrain, même si «par nature un pouvoir de transition connaît toujours des difficultés.» Selon lui, le président de transition du Mali, Dioncounda Traoré, a recouvré la plénitude de ses attributions présidentielles et a obtenu un consensus de la classe politique, de la société civile et des forces armés. «Il est reconnu aujourd’hui comme le président de la République», a laissé entendre le ministre burkinabè des Affaires étrangères, par ailleurs représentant spécial du médiateur dans la crise malienne.

Pour ce qui est de la situation au nord du Mali occupé par des groupes islamistes, M. Bassolé a évoqué avec les diplomates la dernière évolution qui est la remise par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MLNA) de sa plateforme politique. Il a expliqué que le président du Faso, Blaise Compaoré a souhaité que le gouvernement de transition au Mali puisse désigner des interlocuteurs qui discuteront avec les séparatistes touaregs afin d’évoluer vers une solution négociée de paix, proposée par le MNLA

 Commentaires