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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Jeux de la Francophonie 2013 : deux athlètes burkinabè dans la nature
Publié le mercredi 18 septembre 2013   |  L’Express du Faso


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© Autre presse
le colonel Yacouba Ouédraogo
Ministre des Sports et des loisirs.


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Les 7èmes jeux de la Francophonie se sont achevés dimanche dernier, par une cérémonie de clôture riche en couleur. Rendez-vous est pris pour Abidjan 2017 pour la 8e édition. Avant de quitter la Côte d’Azure, le ministre des Sports et des Loisirs, Yacouba Ouédraogo a fait le point de la participation des sportifs burkinabè. Pour lui, le bilan est mitigé.

Monsieur le ministre, les 7èmes jeux de la Francophonie viennent de prendre fin, quel bilan pouvez-vous tirer de la participation du Burkina ?

Nous avons eu un bilan mitigé. Nous avons participé à ces 7èmes jeux de la Francophonie avec 4 disciplines. Au niveau résultats nous nous en sortons avec une seule médaille de bronze. Mais au-delà de cette médaille, force est de constater que les athlètes ont beaucoup appris. Lorsque vous prenez le cyclisme par exemple, ce sont des jeunes qui sont venus et qui n’ont jamais pédalé sur un terrain aussi vallonné, fait de montées et de descentes en vitesse. C’est l’apprentissage. C’est aussi pareil au niveau de la lutte. C’est donc un bilan mitigé et je suis vraiment satisfait de cette participation en ce sens qu’ils ont beaucoup appris et auront beaucoup plus d’expériences pour la prochaine fois.

Avec 4 disciplines présentes, les sportifs burkinabè repartent avec une médaille en argent. Quelle est la discipline qui vous a le plus donné satisfaction ?

Il faut dire que c’est la lutte qui a engrangé une médaille. Je suis donc satisfait de cette discipline et comme je l’ai dit, nous allons encourager toutes les disciplines afin que dans les prochaines participations, nous puissions avoir beaucoup plus de médailles pour notre pays.

Est-ce qu’il y aura à l’avenir des dispositions particulières pour améliorer les performances de nos sportifs ?

Il faut que nous nous levions tôt au niveau de la préparation pour voir avec le soutien du Comité national olympique, si nous ayons des athlètes qui peuventaller se former à l’extérieur parce que, si vous voyez ces 7èmes jeux, ce sont des jeux mondiaux, avec près de 80 pays. C’est dire qu’il faut redoubler d’efforts au niveau de la préparation et tous ceux qui ont eu des médailles au niveau des Africains sont des gens qui ont bénéficié d’une préparation à l’extérieur. Donc nous allons emboîter le pas et faire en sorte que nos athlètes puissent, aussi faire leur formation à l’extérieur avec le soutien du Comité national olympique.

Dans quatre ans, c’est la Côte d’Ivoire qui accueille les jeux. Est-ce que la proximité de ce pays d’avec le nôtre sera un motif suffisant pour que le Burkina ait plus d’athlètes aux 8e jeux de la Francophonie ?

Bien sûr. Lorsque nous élaborons le budget, c’est le transport qui prend la moitié. Et comme la Côte d’Ivoire est un pays frontalier, nous mettrons tout en œuvre pour que le maximum d’athlètes prenne part à ces 8e jeux.


La culture était aussi au rendez-vous des jeux. Vous avez pu voir notre représentante en chanson, Mariah Bissongo, sur scène. Quelle appréciation en faites-vous ?

Il faut dire qu’après la prestation de Maria Bissongo, tout le monde était unanime à reconnaître qu’on avait une vraie artiste, pleine de talent ; mais au résultat, elle a été classée 5e. Cela nous amène à redoubler d’efforts parce que le plus souvent nous pensons avoir mieux fait. Mais, avec les décisions des jurys, nous nous rendons compte que nous devons travailler davantage afin de remonter la pente. Je félicite cette artiste, Mariah Bissongo, qui a donné la preuve que la culture burkinabè a de beaux jours devant elle. Je tiens à féliciter aussi tous ces jeunes qui sont venus, qui se sont battus avec leurs armes. Ils n’ont pas démérité, car il y en a qui sont à leur première participation aux jeux de la Francophonie et je pense, qu’avec le soutien du gouvernement, ils vont donner satisfaction lors des prochains jeux. Je dois vous dire que le président du Faso a instruit le ministre des Finances afin qu’il puisse trouver des moyens, à part les moyens de l’Etat, pour soutenir le sport et je pense que c’est déjà fait avec la téléphonie mobile. En 2014 ce qui est sûr, c’est que le sport burkinabè va prendre un grand envol parce que les finances sont toutes trouvées.

La délégation burkinabè repart presqu’au complet, contrairement à d’autre qui….

C’est en cela que je félicite nos athlètes car, le Burkina Faso, pays des hommes intègres, a encore une fois démontré qu’on peut compter sur ses hommes, sur ses athlètes. On doit avoir confiance en ce pays. Bravo à ces athlètes qui ont compris que non seulement, ils sont venus pour faire du sport, mais aussi faire valoir leur fierté d’être Burkinabè.

Ndlr : cet entretien s’est déroulé avant la fuite des deux sportifs burkinabè (un athlète et un footballeur) qui se sont envolés dans la nature, la veille de notre départ de Nice.


Réalisée par Ibrahim BAYILI

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