Le moins que l’on puisse dire, est qu’on est loin de connaître la fin du feuilleton de la crise dans la commune rurale de Kindi (province du Boulkiemdé), qui oppose le chef du village au maire de la commune Thomas Baguemzanré. Et pour cause, la crise est entrée dans une nouvelle phase, ce lundi 16 septembre 2013 avec la fermeture de la mairie dont les clés ont été remises au préfet du département de Kindi.
Des sources dignes de foi, indiquent que les individus qui ont posé cet acte ne veulent pas du maire. Pourtant, à en croire, les mêmes sources, le chef de Kindi et un conseiller du nom de Koama avaient reçu la visite d’une délégation du ministère de tutelle à propos de cette crise. L’objectif était de trouver un terrain d’entente avec le maire de la commune. Malheureusement, le conseil du chef n’a pas accepté le pardon afin de laisser le maire continuer ses fonctions. C’est ainsi, que des individus ont décidé de la fermeture de l’administration communale ce lundi 16 septembre 2013. Hier mardi 17 septembre 2013, une délégation forte de 34 membres, conduite par le 2ème adjoint au maire Jean Boiké Kaboré, a été reçue par le Secrétaire général de la province du Boulkiemdé. Pour le SG du Boulkiemdé, Mohamed Dah, « cet acte est incivique » car dit-il, « un groupe d’individus ne peut décider délibérément d’aller fermer une mairie ». En recevant la délégation, ils ont parlé de la réouverture de la mairie ce jour même à 15 heures, conformément aux instructions reçues. La délégation s’est dite favorable à la réouverture de la mairie, mais elle a souhaité que des mesures de sécurité soient prises afin de permettre au personnel de travailler dans la sérénité. Au moment où nous tracions ces lignes, c’est le SG de la province du Boulkiemdé qui devrait se rendre sur les lieux, accompagné de la sécurité, pour la réouverture de la mairie.