Le 17 septembre, s’ouvrait au siège de l’Organisation des Nations Unies, la 68ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. En même temps que démarrait cette importante rencontre à New York, le Centre d’information des Nations Unies (Cinu) et le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina Faso ont organisaient une session de formation sur le fonctionnement des organes de l’ONU et les enjeux de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’intention des journalistes.
Le but de cette initiative, selon Emile Kaboré, chef du bureau du Cinu, est d’informer les hommes des médias sur les enjeux de cette 68ème session pour le Burkina qui y prend une part importante. Au titre des enjeux de cette 68ème session, on peut retenir que 89 chefs d’Etats, 42 chefs de gouvernements et 61 délégations y prennent part. L’ordre du jour comporte 175 points et regroupés dans 9 domaines. De manière synthétique, l’Assemblée générale abordera des questions clés importantes pour l’Afrique et le Burkina en particulier.
C’est à juste titre que le Burkina Faso y va avec une délégation forte de 40 personnes avec à sa tête le président Blaise Compaoré qui prononcera la déclaration du Burkina Faso à cette session le 25 septembre prochain. Selon Hilaire Soulama, directeur général des relations multilatérales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, tous les points inscrits à l’ordre du jour intéressent le Burkina. Et donc, la délégation aura à prendre une part active dans les six commissions afin de débattre des questions de développement, de sécurité, humanitaires et financières.
En conclusion, Hilaire Soulama estime que l’ONU, malgré ses difficultés, est un instrument indispensable de coopération entre Etats et que c’est la seule organisation véritablement universelle.