Planification stratégique à long terme : Le Conseil supérieur de la communication forme ses cadres #aOuaga

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Planification stratégique à long terme : Le Conseil supérieur de la communication forme ses cadres

Publié le mercredi 18 septembre 2013 | Sidwaya

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Couverture médiatique de la campagne : La Présidente du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Béatrice DAMIBA a animé un point de presse

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a initié une formation à la planification stratégique à long terme, au profit de ses cadres, le 17 septembre 2013 à Ouagadougou. Il s’agit de renforcer leurs compétences dans un monde où l’amateurisme n’a plus de place et où il faut bien planifier, afin d’avoir de bons résultats.

Aujourd’hui, le besoin de communication devient de plus en plus vital, si bien que l’offre qui en découle, se diversifie, compte tenu des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Telle est la raison qui justifie l’atelier de formation des cadres du Conseil supérieur de la communication (CSC) à la planification stratégique à long terme, tenu le 17 septembre 2013.

Selon le formateur, par ailleurs directeur général de Perfectum Afrique, André Abdoul Karim, la régulation de la communication doit s’adapter activement à l’évolution. Les travaux ont permis à la crème de l’administration du CSC d’échanger sur la démarche à mettre en place à travers laquelle le CSC pourra décrire l’avenir, de façon anticipée et être le facteur technique indispensable à la postérité de la communication. « Nous allons asseoir une démarche stratégique qui puisse permettre de décliner les stratégies, sur lesquelles le CSC peut s’appuyer pour s’avancer. Quand ces stratégies seront élaborées, il faudra les implémenter », a affirmé M. Traoré.

Il a souligné qu’échanger sur la planification stratégique au cœur d’une institution comme le CSC, est un sujet aussi important que passionnant. Selon lui, la régulation de la communication est nécessaire, mais demeure un chantier mouvant et continu et qu’il faut savoir mettre en place une démarche de planification dans laquelle on anticipe sans subir. Il a expliqué que toute organisation, institution et communauté n’aurait aucune existence sans la capacité de communiquer et se mettre en relation avec les autres. « Jusqu’ici, l’on disait que l’information a été le quatrième pouvoir mais aujourd’hui, nous disons que la communication est le premier pouvoir », a soutenu le formateur, André Abdoul Karim Traoré.

Pour la première responsable du service de la communication du CSC, Nathalie Somé, l’amateurisme n’a plus sa place dans le monde actuel où les choses évoluent rapidement. « Ce qui nous manque, c’est l’anticipation qui signifie : penser l’avenir, poser les jalons », a-t-elle précisé. De son point de vue, cet atelier offre l’opportunité aux cadres du CSC, chefs de service de département de renforcer leurs compétences en matière de planification stratégique des activités.

De l’avis du secrétaire général du CSC, Jean-Paul Konseibo, cette formation est une opportunité pour l’institution d’améliorer sa méthode de travail. Il a indiqué que les CSC, fait des programmes et rapports d’activités, des feuilles de route, etc. et que pour les améliorer, l’institution a besoin de former les cadres. Il s’agit particulièrement, pour le CSC, d’inscrire ses actions à long terme, pour atteindre tous ses objectifs.

Aimée Florentine KABORE

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