L’ et la Majorité présidentielle ont repris, le lundi 27 septembre 2021 à Ouagadougou, le dialogue politique suspendu depuis juin 2021.
L’Opposition politique burkinabè et la majorité au pouvoir ont décidé de regarder dans la même direction. Les deux parties ont renoué avec le dialogue politique, hier lundi 27 septembre 2021, à Ouagadougou, après près de quatre mois de suspension du fait de l’Opposition qui avait évoqué la dégradation de la situation sécuritaire. A l’ouverture des travaux, le représentant de l’Alliance des partis et formations de la majorité présidentielle (APMP), Vincent Dabilgou, a favorablement accueilli cette reprise du dialogue. « Nous devons nous réjouir de notre capacité à dialoguer.
C’est ce que le président du Faso a toujours donné comme orientation », a-t-il confié. Au nom de la Majorité, M. Dabilgou a salué cette volonté affichée de l’Opposition de revenir à la table du dialogue pour aborder les préoccupations majeures du moment. De l’avis du 1er vice-président du Mouvement pour le peuple et le progrès, Clément Sawadogo, les questions sur la sécurité, la réconciliation nationale et la relecture à minima du Code électoral pour permettre d’adopter de façon consensuelle des dispositions en vue de permettre le déroulement des élections municipales et régionales en mai 2022 seront au menu des échanges. M. Sawadogo a, par ailleurs, relevé que si l’Opposition politique a jugé nécessaire de reprendre le dialogue, c’est qu’elle a trouvé des réponses à ses préoccupations.
Pour le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo, les deux parties ont décidé de reprendre les discussions dans l’intérêt supérieur de la nation. « Vous aurez les résultats à la fin des travaux», a-t-il ajouté. Le représentant de la majorité présidentielle a ajouté qu’il a foi que ce conclave aboutira à de bons résultats. Concernant la question sécuritaire, la principale pomme de discorde, Vincent Dabilgou, a expliqué que la problématique devra être traitée avec l’ensemble des Burkinabè. « Il est vrai que les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont en première ligne, mais chaque Burkinabè est interpellé », a-t-il soutenu.