Malgré le contexte de récession économique, les services des impôts du Burkina Faso continuent d’accroitre leurs recettes. Le gouvernement a salué la performance des impôts au premier semestre 2021.
La situation de l’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat burkinabè au 30 juin 2021, place les services des impôts au 1er rang des deux principales régies de recettes du pays (impôts, douanes). Ainsi, il ressort que sur la période indiquée, la Direction générale des impôts (DGI), a réalisé une performance de 54,43% pour une cible semestrielle de 50,54%. La Direction générale des douanes (DGD), malgré une hausse en volume de 12,64 milliards F CFA, affiche une réalisation de 44,75% pour une cible semestrielle de 45,86%.
Le gouvernement félicite le ministère des Finances pour ces résultats qualifiés de bonne tenue des Finances publiques et l’exhorte à maintenir le cap. Pour paraphraser le jargon des commerçants, « c’est bon, mais ce n’est pas arrivé ». La performance du trésor public ne se ressent pas dans le panier de la ménagère du commun des Burkinabè. L’impact de la longue fermeture des frontières terrestres pour covid 19, a entrainé une flambée des prix des produits de grande consommation. Le gouvernement devrait avoir le courage du Niger, qui a ouvert de façon unilatérale ses frontières terrestres , pendant que les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et ceux de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), continuent leurs balbutiements sur leurs hésitations à ouvrir les frontières terrestres.
C’est paradoxal d’ouvrir les frontières aériennes et garder celles terrestres fermées de façon indéterminée.Honte aux chefs d’Etat africains francophones valets locaux de la France, avec leurs boubous mélangés de charlatans , tripatouilleurs de constitutions, pour des pouvoirs à vie , au détriment du progrès économique et social de leurs peuples ! Ce qui est dit, est dit.