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Le terrorisme demeure un grand défi pour le Sahel, déclare le président burkinabè

Publié le vendredi 24 septembre 2021  |  Xinhua
Sommet
© Présidence par DR
Sommet extraordinaire des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, par visioconférence
Un sommet extraordinaire des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a eu lieu ce mercredi 8 septembre 2021 par visioconférence. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré y a pris part.
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Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, qui s’exprimait jeudi lors de la 76e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, a affirmé que le terrorisme demeurait un grand défi pour les pays du Sahel.

"Le terrorisme demeure aussi un grand défi auquel nous devons faire face au regard des nombreuses victimes. En Afrique et dans la région du Sahel en particulier, les efforts de développement sont annihilés ces dernières années par les attaques terroristes récurrentes", a expliqué M. Kaboré.

Le président burkinabè a soutenu que dans la lutte contre le terrorisme, les seuls efforts des pays touchés n’auraient d’impacts importants et durables que s’ils étaient soutenus par la communauté internationale.

En effet, a-t-il poursuivi, la stabilité, la sécurité et la paix au Sahel "ne sont pas seulement" une affaire des pays du G5 Sahel (à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad).

"Il est nécessaire, voire urgent pour la communauté internationale et particulièrement le Conseil de sécurité, de soutenir les pays du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il estimé, demandant de placer le mandat de la Force conjointe du G5 Sahel sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies.

Pour le cas spécifique du Burkina Faso, "la situation sécuritaire continue de se dégrader, surtout dans la zone des trois frontières (Burkina Faso, Mali, Niger), mais aussi dans d’autres régions du pays", a poursuivi le chef de l’Etat burkinabè.

M. Kaboré a rassuré la communauté internationale que les opérations militaires, à l’instar de celles déjà réalisées, seraient menées dans le strict respect des droits humains, et en conformité avec les engagements internationaux du Burkina Faso dans ce domaine. Fin
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