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Le Quotidien N° 868 du 16/9/2013

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Politique nationale de securite alimentaire : plus de 100 boutiques témoins supplémentaires pour bientôt
Publié le mardi 17 septembre 2013   |  Le Quotidien




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Dans le cadre de la politique nationale de sécurité alimentaire et du soutien aux personnes vulnérables, le gouvernement a entrepris l’augmentation des boutiques témoins de 17 à 140. Au cours d’un point de presse animé à Kaya, le 13 septembre 2013, le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, est revenu sur le substrat de ces nouvelles mesures de la Société nationale de gestion des stocks (SONAGES), avant de donner plus d’éclaircissement sur une préoccupation majeure des producteurs, à savoir la question de l’engrais.
« Les nouvelles mesures consistent non seulement au renforcement des stocks déjà existants, mais surtout à l’ouverture très prochainement de boutiques témoins supplémentaires. Elles passeront de 17 à 140 », a expliqué le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana. Ainsi, désormais on aura 26 boutiques pour la ville de Ouagadougou, à raison de 2 boutiques par mairie d’arrondissement et 2 boutiques au magasin SONAGES. A Bobo-Dioulasso, ce sont 14 boutiques qui seront ouvertes et 3 boutiques dans les villes moyennes, sauf la ville de Ouahigouya qui bénéficiera de 4 boutiques. Quant au stock de sécurité il devra passer de 35 000 à 50 000 tonnes. Toujours dans le cadre de cette politique de soutien aux personnes vulnérables, le ministre de l’Agriculture a visité les boutiques de vente des vivres à prix social, à Kaya et à Dori. A l’en croire, l’objectif est de s’imprégner de la conduite de l’opération sur le terrain afin de s’enquérir des difficultés et de donner des conseils. A la boutique de vente de vivres de Kaya, des difficultés liées à l’insuffisance de locaux de stockages, principalement, ont été relevées. Sur cette question, le ministre Mahama Zoungrana, tout en promettant des pistes de solution, a déploré le fait que certains magasins de stockages soient utilisés à d’autres fins. Au niveau de la région du Sahel qui compte 35 magasins repartis dans les centre de Dori, de Gorom Gorom, Sebba, Djibo et Aribinda, le ministre a pu prendre connaissance des difficultés relatives au manque d’agents et l’insuffisance du stock d’intervention en mil local par rapport à la demande des populations. A Dori, une source anonyme nous a confié que des commerçants, dans un but spéculatif, achetaient les vivres en fraude par l’intermédiaire de personnes rémunérées à hauteur de 2 000 FCFA. Interpelé sur le dispositif de veille mis en place pour empêcher que de telles velléités prospèrent, le ministre Mahama Zoungrana a rassuré que des mécanismes sont mis en place pour minimiser la fraude. Il a aussi mis en garde les commerçants contre une telle pratique qui expose les contrevenants à des sanctions « sévères ».

Difficultés relatives à l’acquisition des engrais : la procédure c’est le bourreau

La quasi-totalité des producteurs ont relevé des difficultés relatives à la disponibilité tardive des engrais. En plus de cette disponibilité tardive, l’insuffisance du stock et le coût ont été décriés par les producteurs. Au cours du point de presse animé conjointement avec son collègue de l’Education nationale et de l’Alphabétisation venu plaider pour plus de synergie d’action entre les deux ministères, surtout en matière d’alphabétisation des producteurs, le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire a expliqué le retard constaté dans la mise à disposition des producteurs des engrains par la lourdeur des procédures de marchés publics. En plus, il a expliqué que l’urée, particulièrement, est difficile à avoir sur le marché mondial. Le ministre a rassuré que des actions sont entreprises pour trouver des réponses structurelles à la question. Mais en attendant, il a encouragé les producteurs à associer toujours les engrais traditionnels pour pallier le déficit. Pour minimiser le retard dans la distribution, le ministre a tablé sur le renforcement des capacités des partenaires privés pour une meilleure couverture des localités. Une lucarne sur l’opération 100 mille charrues inscrite dans la politique nationale de mécanisation agricole a été ouverte au cours de la conférence de presse. Le ministre a rappelé que cette initiative devra profiter plus aux femmes, d’autant qu’elle est l’aboutissement d’une doléance du forum national des femmes. Aussi, a-t-il rassuré que l’opération ira en s’agrandissant pour le bonheur des producteurs .


Par Roger Melchisédech KABRE

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