Ouagadougou, la capitale burkinabè, abrité du 8 au 9 octobre 2012, un colloque sous-régional des états-majors généraux des armées sur le thème : « Impact de la situation sécuritaire sur les processus démocratiques en Afrique de l’Ouest ». Cette rencontre des officiers supérieurs des armées du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Togo, visait à réfléchir sur les nouveaux défis sécuritaires sur la démocratie, à identifier toutes les menaces à cette sécurité et à adopter des stratégies pour les amenuiser, sinon les enrayer. L’initiative est du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants (MDNAC) du Burkina Faso, en collaboration avec la fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS) et l’ambassade de l’Allemagne au Burkina Faso.
« Impact de la situation sécuritaire sur les processus démocratiques en Afrique de l’Ouest » ; c’est sous ce thème que s’est ouvert le 8 octobre dernier à Ouagadougou le colloque sous-régional des états-majors généraux des armées du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Togo. C’était une table ronde des officiers supérieurs des armées de ces différents pays de l’Afrique de l’Ouest autour de la question des défis sécuritaires sur la démocratie. Le colonel major Alassane Moné, Secrétaire général (SG) du ministère en charge de la défense, a rappelé que cette idée de réunir les premiers responsables des armées de la sous-région ouest-africaine autour du présent thème est née des « conclusions pertinentes du colloque des officiers de haut rang de l’Afrique de l’Ouest qui a abordé le sujet des citoyens en uniforme face aux défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest tenu à Ouagadougou du 14 au 16 novembre 2011 ». Mais, conscient que « sans paix et stabilité, aucun développement durable n’est envisageable », il a ajouté que les menaces à la sécurité et à la stabilité sous-régionales, attentatoires aux processus démocratiques en cours dans les différents Etats de la zone régionale, viennent conforter les organisateurs de la pertinence du thème choisi. L’ambassadeur de l’Allemagne au Burkina Faso, Christian Germann, a pour sa part insisté sur les valeurs de coopération, de collaboration et de solidarité pour parvenir à des résultats probants de développement socio-économique et de consolidation de la démocratie. Pour la représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), Elke Erlecke, ce colloque donnera l’occasion aux états-majors généraux de discuter et d’échanger sur les options militaires et politiques de la situation présente dans la sous-région.