Corruption au Burkina Faso : Le trio Douane, Police, Justice en tête #aOuaga

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Corruption au Burkina Faso : Le trio Douane, Police, Justice en tête

Publié le lundi 16 septembre 2013 | Sidwaya

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Corruption au Burkina : le REN-LAC publie son rapport 2012
Jeudi 12 septembre 2013. Ouagadougou. Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a officiellement lancé son rapport 2012 sur l`état de la corruption au Burkina Faso

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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a lancé officiellement son rapport 2012, sur l’état de la corruption au Burkina Faso, le jeudi 12 septembre 2013 à Ouagadougou. Il ressort des enquêtes d’opinion que la Douane, la Police et la Justice sont les structures les plus corrompues.

« Contribuer à l’éradication de la corruption au Burkina Faso et à la production des connaissances fiables, en vue de mieux orienter ses actions », tel est l’objectif visé par le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC). Le Réseau a rendu public son rapport 2012 sur l’état de la corruption au "pays des hommes intègre", le jeudi 12 septembre 2013 à Ouagadougou. Cela s’inscrit dans sa stratégie visant la mobilisation générale contre le fléau de la corruption.
Le classement a porté sur les services des administrations publiques utilisés par les enquêtés au cours de l’année 2012. L’analyse des réponses a été faite à trois niveaux. Le niveau 1 est relatif aux services qui ont été offerts, sans corruption, le niveau 2 concerne les cas où la corruption est épisodiquement, pratiquée par des agents ou usagers et le niveau 3 est celui où aucun service n’est réalisé ou offert sans corruption. « Pour nous, il s’agit d’informer, de convaincre et de conquérir les cœurs des Burkinabè, en vue de mobiliser une opinion encore plus grande et plus forte », a indiqué le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta.
Le rapport 2012 sur l’état de la corruption a révélé qu’environ neuf personnes sur dix d’un échantillon de 2000 personnes dont 49,9% de femmes ont soutenu que les pratiques de corruption sont fréquentes au Burkina Faso. Pour 71% des enquêtés, les agents de l’administration publique exécutent les services moyennant une rétribution. Le trio
« douane, police municipale, justice » apparaît comme les services les plus corrompus. Sur les 99% des enquêtés qui se sont exprimés sur l’évolution de la corruption au Burkina Faso, 32% pensent que la pratique a augmenté, comparativement à l’année 2011.
L’enquête a couvert les 13 chefs-lieux de régions, y compris la ville de Pouytenga. Selon le secrétaire exécutif du Réseau, Claude Wetta, la publication du rapport 2012 sur l’état de la corruption intervient 10 mois après les assises nationales sur la corruption. A l’entendre, c’est dans un contexte de « discours sans actes concrets dans la lutte contre la corruption, en termes de sanctions », que le REN-LAC a publié le présent rapport.

Jude SOME
Tasséré SANFO

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