Le ministre de l’Environnement et du développement durable (MEDD), le Pr Jean Koulidiaty, a procédé à l’installation des ambassadeurs de l’Initiative pauvreté environnement Burkina (IPE/Burkina) le 8 octobre 2012 à Ouagadougou. Les personnalités sont des politiques, des acteurs du monde des médias, des ONG de la société civile, du monde des universitaires, etc. Les ambassadeurs ont pour mission de travailler chacun dans son domaine à ce que les questions de l’environnement prennent toujours la place dans les actions. C’était à l’occasion de la semaine de l’IPE/Burkina, une cérémonie placée sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, lui-même ambassadeur.
La semaine de l’Initiative pauvreté environnement Burkina (IPE/Burkina) a été lancée le 8 octobre 2012 à Ouagadougou par le ministre de l’environnement et du développement durable (MEDD), le Pr Jean Koulidiaty. Le lancement de cette semaine d’information et de formation sur l’Initiative pauvreté environnement a été l’occasion pour le ministre Jean Koulidiaty de procéder à l’installation des ambassadeurs de l’Initiative pauvreté environnement Burkina (IPE/Burkina). Au nombre de 18 personnalités, les ambassadeurs ont pour mission d’œuvrer à la prise en compte des questions d’environnement et de son lien avec la pauvreté. Le Pr Jean Koulidiaty, en installant les ambassadeurs au nom du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a souligné que les ressources naturelles contribuent à plus de 80% au revenu des populations et 80% de cette population tirent ses ressources dans l’environnement. « Le ministère de l’Environnement ne pouvant pas tout faire, nous avons demandé de l’aide à d’autres personnes pour faire de l’insémination », a déclaré le ministre en charge de l’environnement. Il y a donc la nécessité de gérer de façon durable et responsable cette ressource indispensable pour la survie. Le message du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, ambassadeur IPE/Burkina qui a été lu, a été dans la même veine que celui du ministre de l’Environnement. Les enjeux environnementaux sont grands, explique le Premier ministre qui a été fait du même coup coordonnateur des ambassadeurs IPE/Burkina. Les thèmes comme l’économie verte, les modes de consommation et de production durable, les outils de planification et de gouvernance environnementale seront évoqués avec les différents participants. Le message du Premier ministre insiste également sur les préalables au développement durable. L’IPE/Burkina prend en compte des aspects nationaux comme la SCADD, les politiques sectorielles et les plans communaux et régionaux de développement. La directrice pays du PNUD au Burkina a expliqué que l’objectif de l’IPE/Burkina, née en 2007, est d’institutionnaliser les liens pauvreté-environnement y compris les changements climatiques.
L’environnement, sujet de méditation
Pascal Yemboini Thiombiano, directeur de la télévision nationale, fait ambassadeur IPE, a fait remarquer que si les autorités ont estimé qu’il est en mesure de lutter pour préserver l’environnement tout en intégrant les questions de pauvreté, il s’engage à porter les messages et les bons ; en somme, relever le défis. Au niveau de la télévision nationale du Burkina Faso, une large gamme du programme est consacrée aux questions de l’environnement. Pascal Yemboini Thiombiano confie que cette gamme pourrait encore s’augmenter en créant d’autres cadres de sensibilisation pour arrêter la dégradation de l’environnement. Pour l’imam Ismaël Tiendrébéogo, fait également ambassadeur, les questions de l’environnement sont connues dans le Coran et il cite cette partie du livre saint qui dit que « si l’un de vous tient un plant en main et que la fin du monde est annoncé, qu’il plante cet arbre » et plus loin « celui qui met en terre un arbre, Dieu lui en donne la récompense pour tous ceux qui vont profiter de l’ombre, pour tous les oiseaux qui vont se poser sur cet arbre et pour tous ceux qui vont manger du fruit de cet arbre ». L’environnement est donc un sujet de méditation qu’il faudra préserver à tout prix. Quant à l’évêque émérite de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso, Mgr Anselme Titiama Sanon, il a expliqué qu’il portait une écharpe pour la première fois et elle était pour la cause de l’environnement. Le Burkina Faso peut se développer de l’intérieur car, pour lui, Dieu a donné à chaque groupe de quoi vivre dignement. Il n’a pas manqué de saluer cet effort national et « son identification comme ambassadeur, à son âge. »
Liste des ambassadeurs IPE/Burkina
• Luc Adolphe Tiao, Premier ministre, chef du gouvernement • Fatoumata Diendéré, députée à l’Assemblée nationale • Pascal Kaporero, représentant résident du PNUD • Larlé Naaba, chef traditionnel • Mgr Anselme Titiama Sanou, évêque émérite de Bobo-Dioulasso • Imam Ismaël Tiendrébéogo, chef religieux • Pasteur Mamadou Philippe Karambiri, Centre international d’évangélisation • Zougnazagemda, artiste traditionnel • Florent Belemgnegre (Floby), artiste moderne/ Ouagadougou • Edouard Ouédraogo, Directeur général du quotidien « L’Observateur Paalga » • Boubacar Zida dit « Sidnaaba », Radio Savane FM • Pascal Yemboini Thiombiano, Directeur de la TNB • Mathias Manti Hien, Président du Conseil régional de Gaoua • Jean-Baptiste Kambou, maire de Gaoua • Emile B. Dialla, Président du CAPES • Taladidia Thiombiano, Directeur général du CEDRES • Bassiaka Dao, Président de la Confédération paysanne du Faso • Benoît Ouoba, Secrétaire exécutif de l’association Tin Tua
