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Sidwaya N° 7501 du 16/9/2013

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Etablissements privés d’enseignement supérieur : Vers la création d’un réseau international dans l’espace CAMES
Publié le lundi 16 septembre 2013   |  Sidwaya


Le
© aOuaga.com par A.O
Le Conseil Africain et Malgache pour l`Enseignement Supérieur (CAMES) se réuni à Ouaga
Jeudi 12 septembre 2013. Ouaga 2000. Le chef de l`état M Blaise Compaoré à ouvert un atelier du Conseil Africain et Malgache pour l`Enseignement Superieur (CAMES ) sur les écoles superieurs privés.


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La première rencontre internationale des établissements privés d’enseignement supérieur de l’espace CAMES a pris fin le vendredi 13 septembre 2013 à Ouagadougou. A l’issue des travaux, les participants ont pris la décision de mettre en place un réseau international des établissements de l’enseignement supérieur.

Du 12 au 13 septembre 2013, des fondateurs, des recteurs et présidents d’universités de pays membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) se sont réunis à Ouagadougou pour la première rencontre internationale des établissements privés d’enseignement supérieur. A l’issue de deux jours de travaux, les participants ont émis la nécessité de créer un réseau international des établissements privés de l’enseignement supérieur. Ils ont décidé également de mettre en place, un comité ad hoc de 22 membres représentant les onze pays présents à la rencontre. Ce comité proposera les documents de base de l‘association pour leur adoption par l’assemblée générale constitutive du réseau.
En outre, les participants, après avoir pris connaissance du plan stratégique de développement du CAMES, ont marqué leur engagement à le soutenir. Ainsi, une contribution financière de 500 000 FCFA par an, sera faite par chaque établissement privé à partir de l’année universitaire 2014-2015. Les responsables d’établissements privés se sont en outre, engagés à sensibiliser les différents auditoires à l’organisation et la tenue de la table ronde des partenaires techniques et financiers du CAMES, prévue probablement en février 2013 au Gabon.
Le ministre burkinabè des Enseignement secondaire et supérieur, vice-président du Conseil des ministres du CAMES, Moussa Ouattara, s’est réjoui de cette initiative qui constitue une nouvelle approche dynamique de sensibilisation et de mobilisation des établissements privés. Il a rappelé que le CAMES est une institution d’intégration régionale en matière d’enseignement supérieur et de recherche, créée en 1968. « Le souci de l’harmonisation et de la promotion d’un enseignement supérieur et une recherche de qualité l’a conduit à mettre en œuvre des programmes dont le tout premier est le Programme de la reconnaissance et de l’équivalence des diplômes (PRED), opérationnel depuis 1972 », a-t-il poursuivi.
Pour le ministre, le PRED longtemps réservé aux institutions publiques, a admis en 2001 les établissements privés d’enseignement supérieur à la faveur de l’émergence du secteur privé en Afrique. Cependant, a-t-il reconnu, en dehors de ce cadre qui concerne l’évaluation des diplômes du privé, aucune autre fenêtre n’est ouverte aux établissements privés pour débattre des problématiques concernant le développement de l’enseignement supérieur. « La présente rencontre organisée par le CAMES aura permis de combler cette lacune. Je m’engage à œuvrer à la diffusion des conclusions de ces travaux au niveau des ministres en charge de l’enseignement supérieur de l’espace CAMES », a-t-il promis.
Quant au secrétaire général du CAMES, Bertrand Mbatchi, il a traduit sa reconnaissance au président du Faso pour avoir accepté de présider cette rencontre qui a permis à l’institution de jeter les bases d’une consolidation de son action. « Le secteur privé et le secteur public de l’enseignement supérieur sont deux expressions d’une même réalité que le CAMES veut accompagner pour remplir sa mission statutaire d’agence-conseil dans ce domaine », a-t-il laissé entendre. Pour lui, le CAMES reste une œuvre et de ce fait, perfectible. « Le plan stratégique dont il vient de se doter relève d’ailleurs de ce principe, puisqu’adopté de manière participative, il prend en compte ses faiblesses pour les transformer en défis à relever », a-t-il indiqué.

Adama SEDGO

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