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Le chef de l’ONU exhorte les pays riches à verser les 100 milliards de dollars promis pour l’action climatique dans les pays en développement

Publié le mardi 21 septembre 2021  |  Xinhua
António
© Autre presse par DR
António Guterres, Secrétaire général de l’ONU
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Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a exhorté lundi les pays riches à verser les 100 milliards de dollars américains annuels qu'ils ont promis pour l'action climatique dans les pays en développement.

S'exprimant au terme d'une table ronde informelle des dirigeants sur l'action climatique, le secrétaire général a déclaré aux journalistes au siège de l'ONU à New York que la communauté internationale devait agir sur trois fronts. L'un de ces fronts comprend notamment le versement par les pays riches des "100 milliards de dollars annuels promis pour l'action climatique dans les pays en développement" à l'approche de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, au Royaume-Uni.

"Aujourd'hui, j'ai demandé aux dirigeants de faire le nécessaire pour que la COP26 soit un succès, et qu'elle constitue un véritable tournant", a indiqué M. Guterres.

"Les pays développés doivent tenir leur promesse de débloquer 100 milliards de dollars par an pour l'action climatique dans les pays en développement de 2021 à 2025", a-t-il souligné.

"Nous avons échoué en 2019 et en 2020. Les calculs de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) indiquent qu'il nous manque environ 20 milliards de dollars", a-t-il ajouté.

"Le non-respect de cet engagement éroderait fortement la confiance entre les pays développés et les pays en développement. Les pays développés doivent combler ce fossé", a-t-il noté.

Concernant la situation actuelle en matière de changement climatique, le chef de l'ONU a déclaré que "pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré, nous avons besoin d'une réduction de 45 % des émissions d'ici 2030, afin d'atteindre la neutralité carbone d'ici le milieu du siècle".

"Au lieu de cela, les engagements pris jusqu'à présent par les pays concernés impliquent une augmentation de 16 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux niveaux de 2010, et non une diminution de 45 %", a-t-il averti.x
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