La délégation de la deuxième chambre japonaise en mission d’enquête sur la coopération entre le Burkina Faso et le Japon a visité, le jeudi 12 septembre 2013, le centre de judo de l’Ecole nationale de police à Ouagadougou.
Dans l’enceinte de l’Ecole nationale de police, un volontaire japonais enseigne des techniques d’arts martiaux, précisément le judo aux jeunes burkinabè. La mission d’enquête nipponne composée de trois sénateurs, s’est déportée au club de judo pour constater, de visu, ce qui y est fait par le volontaire Shota Yamazaki.
Devant la délégation, les minimes, bien vêtus de leur kimono, ont effectué des démonstrations spectaculaires et sensationnelles. Sous les commandements de leur maître, les judokas juniors ont littéralement exécuté les actions jusqu’ici dispensées par le maître Yamazaki. Pour les visiteurs, c’est « incroyable » que des tout petits soient aussi agiles et promptes comme le veut la discipline. Le chef de mission, le sénateur Motoyuki Fujii, qui a défini la mission comme une investigation sur le niveau de coopération sur les deux pays, n’a pas manqué de témoigner sa satisfaction, à mi-parcours de son séjour au Faso.
Selon lui, la mission consiste à faire une évaluation axée sur trois importants points coopératifs, à savoir la coopération financière comme la réalisation d’infrastructures. A ce niveau, il s’agit de visiter les différentes infrastructures dont la réalisation a été soit totalement ou en partie, financée par le Pays du soleil levant. Aussi l’enquête consiste-t-elle à s’imprégner de l’activité des volontaires japonais qui, depuis un certain temps viennent au pays des hommes intègres pour servir dans divers domaines, au nom de la coopération.
Il s’agit, en outre, de s’informer de la collaboration technique entre le Burkina et le Japon. Au club de tae kwon do de l’ENP, les représentants nippons ont exprimé toute leur satisfaction du travail que les volontaires abattent. Après un bref échange avec les acteurs du club, le sénateur Motoyuki a congratulé tous les encadreurs du centre, ainsi que la hiérarchie policière. Il a également fait part de la satisfaction de la délégation en ce qui concerne l’intégration des ressortissants japonais au Burkina Faso, chose qu’il considère comme la preuve d’une amitié réussie pour les deux nations.
Puis, il a invité tous les volontaires à rester professionnels dans les activités qu’ils mènent et à garder à l’esprit, à tout moment, les principes sacrés de la coopération bilatérale. Avant de prendre congé des judokas, la délégation a épaulé le club en matériels pour un accomplissement plus abouti de ses activités sportives.
