La clôture des IXes Journées nationales de concertation (JNC) a eu lieu le vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou, en présence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.
Après 48 heures de discussions autour du thème : « La problématique du chômage et de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes au Burkina : quelles stratégies et synergie d’actions entre l’Etat et les ONG/AD et Fondations pour l’accès des jeunes à des emplois décents ?», les rideaux sont tombés sur les IXes Journées nationales de concertation, à travers un échange direct entre les participants et le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré. Selon la représentante des Organisations non gouvernementales, Associations de développement (ONG/AD) et Fondations, Mavalow Christelle Kalhoulé, le thème de ces journées vient à point nommé et met le doigt sur l’une des préoccupations majeures de la jeunesse burkinabè.
Elle a salué, de ce fait, l’engagement du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, à travers l’initiative présidentielle sur l’emploi des jeunes et des femmes visant à créer 600 000 emplois décents. Dans le même ordre d’idées, Mme Kalhoulé a plaidé pour l’implication du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG) dans son processus de formulation. Quant au chef du gouvernement, il a apprécié positivement le dynamisme remarquable des interventions sur le terrain des ONG/AD et des Fondations. Pour lui, ces structures constituent des partenaires incontournables de l’Etat burkinabè. « La complémentarité et la synergie de nos actions est d’une impérieuse nécessité pour impulser de façon significative et durable, le progrès social, source de paix dans le pays », a-t-il estimé.
Le gouvernement burkinabè a œuvré, a souligné le Premier ministre, de manière active, ces cinq dernières années, avec le concours de tous les acteurs au développement, à maintenir une croissance économique annuelle moyenne de 5%, malgré le terrorisme et la maladie à Coronavirus. A l’entendre, cela a permis de réduire la pauvreté au Burkina Faso, grâce notamment à la création de près de 300 000 emplois décents. M. Dabiré a salué la contribution des acteurs au développement qui ont mobilisé et investi plus de 600 milliards F CFA dans les projets et programmes de développement au profit des populations sur la période 2016-2020. « Les retombées bénéfiques de vos diverses actions témoignent d’un partenariat solide avec l’Etat », s’est-il réjoui.
Malgré ces motifs de satisfaction, il existe encore, selon lui, de nombreux défis à relever pour consolider le développement du pays des Hommes intègres. C’est dans cette dynamique, a-t-il dit, que le gouvernement a adopté le nouveau référentiel pour la période 2021-2025. Et l’un des objectifs de ce PNDES II, a-t-il souligné, est de relever les défis de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Le gouvernement ambitionne ainsi, à l’écouter, améliorer significativement la capacité d’employabilité et de culture entrepreneuriale des jeunes et des femmes, de formaliser leurs entreprises, de développer des opportunités d’insertion socioprofessionnelle et d’améliorer le cadre juridique et institutionnel de promotion du travail décent.
Pour l’atteinte de tous ces objectifs, les ONG et l’Etat ont, de l’avis du chef du gouvernement, besoin de travailler de manière concertée et dans une logique de complémentarité. Pour ce faire, il a exhorté les participants, à une bonne application des enseignements tirés des échanges, en vue d’apporter les solutions idoines à la promotion du plein emploi pour les jeunes. Le chef du gouvernement a également exhorté les départements ministériels et collectivités territoriales concernés, à veiller et à suivre la mise en œuvre des recommandations faites pour une meilleure coordination et une complémentarité des différentes actions.