Ouagadougou - Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) Koumba Boly a apprécié le 12 septembre, « la cohérence » de l’enseignement de base qui va désormais du préscolaire au post-primaire, a-t-on constaté.
La construction du capital humain indispensable à l’émergence du Burkina Faso doit « fondamentalement » passer d’abord par l’enseignement de base, a indiqué Mme Boly à l’issu d’une formation des hommes de média sur la nouvelle réforme de l’éducation.
Selon la loi de juillet 2007, l’éducation de base est obligatoire de six à seize ans et comprend en plus du primaire, le préscolaire et le post-primaire (collège) qui relevaient respectivement des ministères en charge de l’Action sociale et de l’Enseignement secondaire.
Pour Koumba Boly, il faut développer des alternatives telles l’éducation non formelle et l’alphabétisation pour récupérer les enfants qui n’arriveraient pas à réussir dans ce système.
Le ministre a remercié les partenaires sociaux, techniques et financiers qui ont toujours « répondu présents » à chaque fois que son département a eu besoin de ressources additionnelles.
Reconnaissant « le rôle d’interpellateur et de veille » que jouent les différents syndicats, Mme Boly a ajouté que « c’est ce qui va nous aider à avancer au mieux vers ce que nous recherchons ».
Le Burkina Faso depuis son indépendance en 1960 a connu plusieurs réformes éducatives. Le conseil de ministre à sa séance du 8 mai 2013 a donné des instructions pour que la loi d’orientation de l’éducation adoptée en juillet 2007 soit effective d’ici à trois ans.