Afin de booster le secteur rural à atteindre la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et à la réduction de la pauvreté, une cérémonie de signature de convention a eu lieu entre le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire (MASA) et la FAO. C’était dans la matinée du 12 septembre 2013à Ouagadougou en présence des représentants des deux parties.
Une convention a été signée, le 12 septembre 2013 dans le cadre de programmation pays (CPP) 2013-2015, entre le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire et la FAO. Selon le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, cette convention s’inscrit dans le cadre d’un long processus, entre le Burkina et la FAO, en tenant compte de la politique du gouvernement, pour le secteur rural. Cette convention consacre l’opérationnalisation de la programmation qui permet de dégager un cadre d’action et des projets au profit des populations rurales et qui seront exécutés par les différents départements intervenant dans le secteur du développement rural. Il a laissé entendre que la convention contribuera à mener des actions qui s’inscrivent dans la promotion agricole, de l’eau ou des ressources nécessaires à la production animale. Des projets en matière de recherche scientifique seront également conduits conformément aux besoins exprimés par les acteurs du secteur rural, a ajouté le ministre Mahama Zoungrana. ‘’ Nous sommes confiants de l’impact positif qu’auront ces plans d’action dans la vie des populations rurales dans la lutte contre la pauvreté’’, a espéré Mahama Zoungrana. Quant au représentant résident de la FAO, Francis Rasolo, il a expliqué que cette convention rentre en droite ligne avec les nouvelles visions de l’institution et qui consiste à prendre en compte les recommandations faites par les pays. Il s’est agi pour le nouveau directeur général de la FAO d’œuvrer pour que les actions de la FAO, au profit des Etats, soient conformes aux priorités et aux indicateurs dégagés par les pays bénéficiaires eux-mêmes, a-t-il poursuivi. Le représentant résident a indiqué que c’est dans le souci d’être plus efficace dans ses actions que la FAO a adopté cette reforme au sein de la structure. ‘’ Au Burkina, le référentiel, c’est la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et le programme national du développement du secteur rural (PNSR)’’, a-t-il précisé. Un mécanisme de suivi-évaluation est pris en compte dans le document du cadre de programmation pays, a t-il conclu .