Coopération ivoiro-burkinabè : une cagnotte de 250 millions F CFA pour 42 promotrices de projets intégrateurs

Publié le mercredi 15 septembre 2021 | aOuaga.com

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La ministre de la Femme de la Solidarité nationale et de l`Action humanitaire,Hélène Marie Laurence Ilboudo

La ministre de la Femme de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire, Hélène Marie Laurence Ilboudo, a procédé, le mardi 14 septembre 2021, à Ouagadougou, à la remise de chèques à 42 femmes et groupements de femmes issues des 13 régions du Burkina Faso. D’un coût total de 250 millions F CFA ces fonds sont destinés à la mise en œuvre de projets porteurs et intégrateurs des bénéficiaires.

Ces financements au profit des femmes sont le fruit de l’amitié entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dénommé Fonds de l’amitié de la coopération ivoiro-burkinabè pour la promotion de la femme (FACIBF).

Booster les activités génératrices de revenus de la gente féminine au Burkina Faso, c’est la volonté manifeste du gouvernement burkinabè soutenu par celui de la République de la Cote d’Ivoire d’accompagner les femmes dans la mise en œuvre de leurs activités économiques.

Le Fonds de l’amitié et de la coopération ivoiro-burkinabè pour la promotion de la femme (FACIBF) s’emploie à donner une autonomie accrue aux femmes des deux pays à travers un meilleur accès aux financements. A ce titre, il est chargé de financer les projets individuels ou collectifs portés par des femmes, de faciliter leur accès aux crédits, d’assurer le suivi et l’accompagnement des bénéficiaires. Ce mécanisme bilatéral vise également à encourager les capacités entrepreneuriales des femmes et assurer le recouvrement des fonds.

Au total, 829 dossiers ont été reçus et examinés pour un besoin de financement estimé à 607 302 740 F CFA. 42 projets individuels et groupements de femmes ont été retenus a indiqué, la ministre en charge de la femme, Hélène Marie Laurence Ilboudo.

L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, Kapiélètien SORO, a pour sa part, exhorté les bénéficiaires à faire en sorte que « le FACIBF vive ». C’est un prêt qui doit être remboursé afin de permettre à d’autres femmes d’en bénéficier », a laissé entendre l’ambassadeur SORO

Les bénéficiaires, par la voix de leur représentante, Elisée Ouédraogo, ont remercié les donateurs et promis d’en faire une utilisation judicieuse.

A.K

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