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International

Conférence des Nations unies pour le commerce : Climat, COVID-19, digitalisation… au menu

Publié le dimanche 5 septembre 2021  |  Sidwaya
Secrétaire
© Autre presse par DR
Secrétaire générale et Sous-Secrétaire générale par intérim, Secrétaire générale adjointe de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, Isabelle Annie J. Durant
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En prélude à la 15e session de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), sa secrétaire générale adjointe par intérim, Isabelle Durant, a animé, le vendredi 3 septembre 2021, depuis Genève, une conférence de presse sur les sujets qui seront abordés au cours de cette quadriennale de l’organisation.

La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) tiendra sa 15e session quadriennale en ligne, du 3 au 7 octobre 2021, dans un contexte mondial particulier, marqué par la COVID-19 ayant mis à rude épreuve l’économie mondiale. Pour lever un coin de voile sur l’enjeu et les sujets qui seront à l’ordre du jour de cette première grande conférence de la CNUCED après l’avènement de la maladie à coronavirus, la secrétaire générale adjointe par intérim de l’organisation, Isabelle Durant, a animé un point de presse à partir de Genève le vendredi 3 septembre 2021.

Cette 15e conférence va réunir différentes personnalités du monde du système des Nations unies, des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, des universitaires de près de 200 pays autour du thème : « Des inégalités et de la vulnérabilité à la prospérité pour tous ». L’objectif est de définir une voie durable de développement pour l’avenir. Selon Isabelle Durant, cette rencontre internationale va mettre en évidence la voix des pays en développement, voir ce qu’il faut faire à court terme sur les questions de commerce, de digitalisation de l’économie, de climat afin d’inverser la tendance.

Vers une économie verte
« Une thématique qui va émerger dans toutes les discussions est celle du financement du développement, du changement climatique, car depuis la COVID-19, les pays en développement ont été durement affectés, à des degrés variables : blocages de l’économie, des exportations. Ils ont donc plus que jamais besoin de financements pour relancer leurs économies », a-t-elle précisé. Pour ce qui est de la question du climat pour des pays les moins émetteurs mais les plus affectés, les discussions vont porter, entre autres, sur comment s’orienter vers une économie plus verte, protectrice des ressources naturelles, sortir des énergies fossiles, comment résoudre la problématique des tonnes des sachets plastiques qui finissent dans la mer et réduisent les ressources halieutiques, a-t-elle indiqué.

La digitalisation de l’économie, a poursuivi Mme Durant, va également occuper une place centrale dans les débats de cette 15e session de la CNUCED afin de rechercher des alternatives aux inégalités en la matière. Près de 90% des bénéfices de l’économie numérique sont concentrés aux USA et en Chine et 10% dans le reste du monde ; il y a un vrai problème, a-t-elle déploré. Pour la conférencière du jour, les pays en voie de développement ne doivent pas être des bénéficiaires passifs du développement numérique.

Sortir du statu quo
Face à la crise sanitaire mondiale, la prochaine session de la CNUCED va se pencher sur les urgences de changement et d’orientations qu’il faut prendre sur plusieurs sujets de développement ; car la COVID-19 a mis en évidence de manière spectaculaire les inégalités et vulnérabilités dans le monde, a confié Isabelle Durant.

Mais depuis plus de 60 ans, on a le sentiment que les lignes ne bougent pas car les problématiques de développement restent les mêmes. Répondant à cette préoccupation des journalistes, la secrétaire générale adjointe par intérim de la CENUCED a reconnu la nécessité pour son organisation de changer le fusil d’épaule, d’ouvrir de nouveaux chapitres, de vaincre le conservatisme au sein du système des Nations unies pour plus de résultats. Les questions des journalistes ont également porté sur les attentes particulières des pays africains, la fiscalité à l’ère du digital qui constitue un manque à gagner en termes de recettes fiscales pour les pays en développement.

Cette dernière question de la fiscalité de l’économie numérique sera à l’ordre du jour de la conférence, surtout lors des tables rondes ministérielles, mais pas en profondeur. La problématique sera mieux prise en charge lors des prochains sommets de l’e-commerce qui auront lieu à Genève et au Cameroun, courant 2022, a fait savoir Mme Durant.

Mahamadi SEBOGO
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