L’article ne manquera pas de susciter des réactions. Mais son auteur, Alfred Kaboré, qui n’est plus à présenter, veut participer aux débats sur le Sénat, à sa manière et à visage découvert : «Je signe mes écrits» martèle‑t‑il.
Jugeons avec objectivité pour aller vers la vérité et la paix sociale.
Un jugement sans objectivité conduit à l’intolérance et à la violence meurtrière.
Le Burkina Faso, Etat non policier, connaît la liberté de parole, d’aller et de venir. On peut insulter un dirigeant et dormir tranquillement chez soi.
On peut confondre un fléau mondial et une loi et punir sans discernement et en criant.
Vie chère = SENAT = Blaise COMPAORE seul. Tout le monde, même les ténors, est anesthésié par la rue qui gronde au Burkina Faso comme ailleurs.
Ecoles, CSPS, industries, universités, routes, barrages, diplomatie admirable, exercices démocratiques, réguliers, création d'emplois pour jeunes, pour femmes… tout est oublié dans la rue. Il y a danger au Burkina Faso pour «les petits» et les innocents.
Est-on, vit-on, mange-t-on, s’éduque-t-on mieux ailleurs ? Non !
La gouvernance est-elle meilleure dans la sous-région à tel point qu’on puisse tout écraser, et tout brûler chez nous ?
L’opposition actuelle réunit-elle toutes les conditions pour gouverner après Blaise COMPAORE ? Pouvons-nous faire appel à un Thomas SANKARA venu d’ailleurs ?
Peut-on et doit-on appeler l’armée au pouvoir comme en 1966 ?
Peut-on compter sur un Filbert YOULOU, burkinabè parmi nos prélats ?
Certes, 25 ans de pouvoir rime avec «dictature», mais est-ce un crime quand on a fait tant de réalisations pour son pays?
Nos juristes ne peuvent-ils pas inventer et non copier, un article 37 se situant entre le pouvoir coutumier qui nous gère dans l’ombre et le pouvoir républicain ? Donnons la parole, dans une transition, aux IBRIGA Luc, BADO Laurent, SOMA Abdoulaye, SANGO Abdoul Karim, etc. Ne parlons plus dans l’abstrait.
En cas de violences politiques meurtrières, l’histoire ne donnera raison à personne.