Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, abrite du 9 au 18 septembre 2013, la 32ème session ordinaire du Comité interparlementaire (CIP) de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). L’ouverture de la session a été présidée par le vice-président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Naboho Kanidoua.
Selon le système du Comité interparlementaire de l’UEMOA, la deuxième session ordinaire de l’année est consacrée à l’examen du budget de l’exercice suivant. La question budgétaire pour l’année 2014 constituera donc le point central de leur agenda. L’imminence de la mutation du Comité interparlementaire en Parlement plénier donne une tonalité nouvelle au budget 2014. En attendant que le Parlement de l’UEMOA prenne corps, les parlementaires vont décider d’adopter une approche souple et progressive. Aussi, ils reconduiront les grandes rubriques de l’année 2013, en adaptant leurs contenus aux exigences de l’année à venir. Les députés de l’espace UEMOA, ne perdront pas de vue les prévisions, en fonction des fondamentaux d’un Parlement communautaire digne de ce nom. Il leur faudra également établir un agenda de priorités à même de faciliter le démarrage du futur Parlement de l’UEMOA. Pour le vice-président du CIP de l’UEMOA, Mélégué Maurice Traoré, l’objectif ultime recherché à travers ces dispositions est d’aboutir en fin de processus, à réaliser cette mutation tant attendue, sans secousses ni surprises majeures. Dans cette optique, un comité ad hoc a été mis sur pied et livrera aux parlementaires, au cours de cette session, les conclusions de ses travaux.
Le CIP félicite le président du Faso
Sur les questions d’actualité, les groupes d’observateurs présenteront la synthèse de leurs missions qui ont été diligentées par l’institution au Mali et au Togo, dans le cadre respectif des élections présidentielles et législatives organisées par ces deux pays. La question sécuritaire est si importante qu’au cours de cette 32ème session ordinaire, les députés entendront une communication du ministre d’Etat Djibril Bassolet, sur sa gestion. Il est évident qu’aucune stratégie d’intégration et par extension, aucun plan de développement ne peut se concevoir sans sécurité ni paix.
En 2012, le CIP avait organisé une session extraordinaire consacrée aux enjeux sécuritaires en Afrique de l’Ouest. Il s’agira pour eux, au cours de cette session, de poursuivre et d’approfondir cette réflexion. Le CIP a adressé ses félicitations et sa reconnaissance au président du Faso, pour le rôle central qu’il a joué dans le dénouement de la grave et complexe crise malienne, en sa qualité de médiateur de la CEDEAO.