Commémoration de la 19e journée africaine de la médecine traditionnelle Le Burkina Faso célèbre la 9e édition de la médecine traditionnelle et alternative

Publié le mardi 31 aout 2021 | Ministère

© Autre presse par DR
Commémoration de la 19e journée africaine de la médecine traditionnelle
La cérémonie commémorative de la 19e journée africaine de la médecine traditionnelle et la 9e édition de la semaine nationale de la médecine traditionnelle et alternative a eu lieu du 23 au 31 août 2021 à Bobo-Dioulasso.

La cérémonie commémorative de la 19e journée africaine de la médecine traditionnelle et la 9e édition de la semaine nationale de la médecine traditionnelle et alternative a eu lieu du 23 au 31 août 2021 à Bobo-Dioulasso.

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a présidé la cérémonie marquant officiellement les festivités le mardi 31 août 2021 à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins.

La ministre en charge de l’Économie Numérique, Hadja Ouattara/Sanon, la représentante résidente de l’OMS, Dr Adja Alimata Diarra/Nama, Christine Kafando, marraine, le maire de Bobo, Boureima Sanou et plusieurs autres autorités ont donné un éclat particulier à l’activité.

« La contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte à la COVID-19 » est le thème sous lequel s’est tenu la commémorative de la 19e journée africaine de la médecine traditionnelle et la 9e édition de la semaine nationale de la médecine traditionnelle et alternative. Ce thème interpelle sur la contribution de la médecine traditionnelle dans la lutte contre la COVID-19.

Selon le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, dès l’apparition du premier cas de la maladie, sous l’appel du président du Faso, les praticiens de la médecine traditionnelle de façon individuelle et collective ont fait parvenu plus de 150 produits sous la forme sirop, poudre et tisane, indiqués contre les symptômes ou contre le virus de la COVID-19.

« La médecine traditionnelle est un patrimoine scientifique et culturel immatériel précieux à sauvegarder et à mettre à contribution pour le bien-être de la population qui passe par un meilleur état de santé» a indiqué Pr Ouédraogo. Pour lui, il est légitime pour le peuple burkinabè d’espérer une relative sécurité sanitaire, et de ne pas vivre entièrement au dépens des médicaments des autres.

Car, il a une grande foi en leurs capacités endogènes à proposer des solutions à leurs préoccupations et à leurs ambitions de couverture sanitaire universelle ».

De l’avis de monsieur le ministre, les mutations dans les sociétés et le changement climatique interpellent tous à prendre garde quant à la préparation de la relève pour ne pas perdre ces précieuses connaissances. «C’est pourquoi, il est impérieux que nous nous engagions fortement dans la promotion de la culture des plantes médicinales utilisées dans la préparation des remèdes, afin de pérenniser l’exercice de votre métier » a-t-il souligné. Avant de remercier les partenaires financiers et techniques, Pr Charlemagne Ouédraogo a exhorté à une bonne collaboration entre médecine traditionnelle, les praticiens de la médecine conventionnelle, les chercheurs et les enseignants-chercheurs.

Dr Adja Alimata Diarra/Nama, représentante résidente de l’OMS au Burkina Faso, en reprenant le message de la Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a signalé qu’avec l’appui des autorités nationales et des districts, les tradipraticiens de santé jouent un rôle de premier plan en renforçant l’adhésion des populations aux mesures de prévention de la COVID-19 et en orientant les patients vers des soins en temps opportun. « Cette démarche contribue au renforcement et à l’instauration de la confiance dans les systèmes de santé partout en Afrique » a-t-elle indiqué.

Des personnalités an nombre de dix (10), qui ont marqué l’histoire de la médecine traditionnelle ont été élevées au grade de la médaille de l’ordre du mérite, de la santé et de l’action avec agrafe santé. D’autres, ont reçu des attestations de reconnaissance. Une visite des stands par les autorités a mis fin à la cérémonie.

DCPM/Santé

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