Le Commandant de gendarmerie Guy Hervé Ye a expliqué ce lundi 30 août à des journalistes au Centre national de presse Norbert Zongo, la complexité de la lutte contre le terrorisme au Burkina.
Selon lui, plusieurs facteurs rendent difficile le travail. Il a pris pour exemple le fait que les terroristes habitent avec les populations qui refusent parfois de les dénoncer. «dans certaines zones vous n’avez plus de citoyens « honnêtes »qui y habitent,vous êtes persuadés que ce sont des suspects mais au nom de quoi,vous allez les bombarder? Des femmes posent aujourd’hui des engins explosifs improvisés,de même que des enfants. Il arrive parfois que des soldats retrouvent des explosifs dans des charrettes. Après les attaques,les terroristes cachent souvent les armes dans des greniers mais personnes ne veut dénoncer».
Malgré tout cela,il garde l’espoir parce que l’armée monte en « puissance ». «Nous avons envie de les (terroristes)rencontrer face à face,nous avons des hommes aujourd’hui très aguerris pour les combats directs malheureusement les terroristes préfèrent poser les engins explosifs et les embuscades»,
ajoute le Commandant Ye,Directeur de la communication et des relations publiques de la Gendarmerie nationale.
Il s’est exprimé dans le cadre d’un forum sur les médias et sécurité organisé par le centre national de presse Norbert Zongo et Media Foundation.