Verbatim du Président du Faso à l`issue de la cérémonie de sortie de la 20e promotion de l`Académie Georges Namoano, le samedi 28 août 2021.

Publié le mardi 31 aout 2021 | Présidence

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Coopération / Sécurité: le ministre ivoirien, Téné Birahima, reçu par le président Roch Kaboré à Ouaga
Ouagadougou le 09 mai 2021. Le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a effectué une visite d’amitié et de travail, pendant 48h, au Burkina-Faso. Il a été reçu, au cours de cette visite, par le président duFaso, Rock Marc Christian Kaboré.

« Chaque année, nous assistons à la cérémonie de sortie des officiers formés à l’Académie militaire Georges Namoano.

Cette année, les élèves officiers d’active notamment la 20e promotion et les élèves officiers techniques de la 11e promotion sont sortis. C’est toujours avec une certaine solennité que nous assistons à cette cérémonie. Je voudrais dire que nous avons eu beaucoup de fierté à entendre ces jeunes officiers qui se sont engagés solennellement à défendre la patrie, à défendre le peuple burkinabè jusqu’au sacrifice suprême.

Ce que d’ailleurs les Forces de défense et de sécurité font jusqu’à présent sur le terrain pour faire en sorte que le Burkina Faso reste débout face à la lutte contre le terrorisme. Je voudrais ici et maintenant, rendre hommage à toutes ces personnes, les forces de défense et de sécurité qui sont tombées, des civils qui ont perdu la vie au cours de cette lutte contre le terrorisme. Je l’ai déjà dit, c’est un combat qui sera difficile. Nous aurons des victoires, nous aurons des défaites mais nous devons demeurer débout parce qu’il s’agit du Burkina Faso, il s’agit de notre pays. Et je voudrais comme ils l’ont dit en citant un grand général qui disait : « vaut mieux mourir pour quelque chose que de vivre pour rien ».

Cet esprit de patriotisme interpelle les militaires mais interpelle nous aussi les civils, à savoir également soutenir, à savoir également avoir conscience que nous devons nous battre pour notre pays. Ceci est important et je voudrais dire qu’au terme de cette cérémonie ça doit être une interpellation pour tous les Burkinabè à s’engager dans cette lutte contre le terrorisme de manière à libérer notre pays et à nous permettre de reprendre le chemin du développement. Voilà ce que je voulais dire très brièvement à la suite de cette cérémonie symbolique à laquelle nous assistons chaque année.

Je voudrais simplement dire que « Renaissance » parce qu’également comme on le dit, ça tient compte du contexte. Vous savez que nous avons mis ce mandat dans l’axe de la réconciliation nationale et également dans l’axe du renforcement du caractère républicain de notre armée. Donc cela signifie que la « Renaissance » doit permettre évidemment d’avoir une armée qui non seulement doit se battre pour la défense de la patrie mais doit créer également un certain type de relation avec les civils de manière à ce que nous puissions combattre nos ennemis mais participer également au développement de notre pays».

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