Les organisations de la société civile burkinabé ont décidé de mener un plaidoyer en vue d’un apport plus important de l’Etat dans le financement de la vaccination, a appris APA mercredi auprès du Secrétariat permanent des ONG (SPONG).
Selon l’OMS, la vaccination permet d’éviter entre 2 à 3 millions de décès par an dans le monde, au moment où des millions d’enfants en Afrique meurent encore de maladies pour lesquelles il existe des vaccins.
Après les échanges d’informations et de réflexion avec des parlementaires, sur la problématique, les responsables des organisations de la société civile burkinabè, regroupées au sein d’une plate-forme, des ONG et associations actives dans le domaine de la santé, ont l’ambition d’amener le gouvernement à allouer plus de ressources propres au financement de la vaccination.
’’Au Burkina Faso, sur le financement global de la vaccination estimé à 30 milliards de francs CFA, l’État n’apporte que 20%. Toute chose qui fait craindre une crise du système national de vaccination si les partenaires venaient à réduire leurs subventions ou à se retirer’’, expliquent les responsables du SPONG.
Faisant le constat que les pays à faible revenu financent moins la vaccination, ils ont décidé de mener ledit plaidoyer en faveur du financement durable de la vaccination au Burkina Faso.