Lutte contre les maladies tropicales négligées : L’éradication de la filariose lymphatique en ligne de mire #aOuaga

Santé

Lutte contre les maladies tropicales négligées : L’éradication de la filariose lymphatique en ligne de mire

Publié le jeudi 12 septembre 2013 | Le Quotidien

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Activité gouvernementale : 13eme Réunion CEDAO sur la Nutrition
Lundi 5 novembre 2012. Hotel Azali indépendance. Photo : Djiamila Cabral, représentante de l`OMS.

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Activités de l`Onu et autres agences du système des Nations unies 2013

Dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles orientations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre les maladies tropicales négligées, se tient du 11 au 13 septembre 2013, à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités et compétences des gestionnaires de programmes de lutte contre les maladies tropicales négligées. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par la représentante résidante de l’OMS, Djamila Cabral.

Consolider leurs capacités et leurs compétences et leur permettre de mettre à jour leurs connaissances pour assurer une meilleure surveillance dans l’évaluation épidémiologique et le traitement de masse contre les maladies tropicales négligées, notamment la filariose lymphatique. Tels sont les objectifs de l’atelier initié par l’OMS en faveur des points focaux et des gestionnaires de programmes de lutte contre les maladies tropicales négligées, venus du Bénin, du Burkina, du Cameroun, des Comores, du Mali, de Madagascar, du Niger, du Togo, du Sénégal et du Burundi. En outre, la rencontre des acteurs engagés dans la lutte contre la filariose lymphatique va constituer une plate-forme pour l’élaboration d’un protocole pour la réalisation des enquêtes d’évaluation de la transmission de la filariose lymphatique dans les pays éligibles. Par ailleurs, les points focaux et les gestionnaires de programmes de lutte contre les maladies tropicales négligées auront pour mission d’élaborer un plan de travail régional, en vue d’apporter l’appui technique nécessaire aux pays, pour la mise en œuvre des enquêtes d’évaluation de la transmission de la filariose lymphatique. Ainsi, cet atelier intervient dans un contexte marqué par une vaste campagne de lutte amorcée depuis 2005 par l’OMS, à travers la finalisation du plan directeur de lutte intégrée contre les maladies tropicales négligées, pour une période de 5 ans.

Ce plan directeur vise à intensifier le traitement de masse par l’utilisation des médicaments. A cet effet, une coalition de producteurs de médicaments a mis gratuitement à la disposition des pays des médicaments. Cela, dans le souci de soutenir les programmes au niveau des différents pays. Pour la représentante résidante de l’OMS, Djamila Cabral, des progrès ont été réalisés dans la lutte contre les maladies tropicales négligées, le ver de Guinée, la filariose lymphatique et les vers intestinaux. « Nous pouvons dire clairement que nous avons presque achevé l’éradication globale du ver de Guinée, car il ne reste plus que quatre pays endémiques en Afrique. Pour ce qui est de la filariose lymphatique, le fardeau de la maladie a beaucoup diminué », s’est-elle réjouie. Si toutefois des progrès ont été réalisés, Djamila Cabral a laissé entendre que beaucoup restait à faire et les efforts concernant les traitements de masse devraient être renforcés.

Elle a espéré l’intensification de la lutte afin que les objectifs fixés pour l’éradication du ver de Guinée à l’orée 2020 soient atteints. Elle a souhaité la mise en place d’un système d’une surveillance solide et d’un système qui devra permettre une recherche opérationnelle afin de s’assurer de l’effectivité des progrès enregistrés. C’est en cela que répond la mise en œuvre des plans directeurs de lutte contre les maladies tropicales négligées. Ces plans devront permettre de mesurer l’atteinte des objectifs fixés par pays. La représentante résidante de l’OMS a invité les participants à intégrer et renforcer la surveillance des maladies tropicales négligées dans les systèmes de santé. « Si nous renforçons le système de surveillance pour les maladies tropicales négligées en dehors du système de santé, nous allons perdre tous nos acquis dans quelques années », a-t-elle expliqué.

Par G. Maurice BELEMNABA

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