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Affaire François Compaore/ René Émile Kabore met Macron en garde : « Il se mêle de nos affaires, nous allons nous mêler de leurs affaires »

Publié le mercredi 11 aout 2021  |  Netafrique.net
René
© Autre presse par DR
René Emile Kaboré, président du Rassemblement pour un sursaut républicain
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Soulagé de la décision de la Cour Européenne des Droits de l’homme (CEDH) qui ce Vendredi 06 Août, ordonnait la suspension de la procédure d’extradition de François Compaore, frère de l’ex chef d’état Burkinabè, Blaise Compaore dans l’affaire Norbert Zongo, l’ancien ministre Burkinabè, René Émile Kabore, a profité de la perche qui lui était tendu par la rédaction de Netafrique.net pour réagir à cette décision de justice, pour tancer une nouvelle fois, le dirigeant Français, Emmanuel Macron, dont il dénonce l’immixtion dans la procédure enclenchée contre François Compaore.

Revenant sur les propos du dirigeant Français, qui face aux étudiants de l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, promettait en Novembre 2017, de faire « tout pour faciliter » l’extradition du frère cadet de l’ancien chef d’état, il s’insurgeait : « La France a une justice aux ordres de M. Macron ».

Et ce proche de Blaise Compaore de mettre en garde : « Puisqu’il se mêle de nos affaires, nous aussi, on va se mêler de leurs affaires. Il n’est ni procureur, ni juge. Il n’est que président ».

Pour le clan Compaore, ce nouveau rebondissement que constitue la décision de la CEDH, est accueilli comme « une victoire de la vérité sur le mensonge, du droit sur l’injustice », selon les propos du ministre qui note que « L’important, c’est que nous ayons été entendus par la Cour Européenne ».

72 heures après la mesure d’extradition de François Compaore validée par le conseil d’état Français, le 30 Juillet dernier, l’ancien ministre Burkinabè des sports, en exil depuis 2015 suite à sa condamnation à 30 ans de prison au Burkina dans le cadre de l’affaire du putsch manqué de Septembre 2015, apportait, dans une interview accordée à Netafrique.net, des arguments visant à déstabiliser l’accusation.

Un témoignage qui, visiblement, a été précieux pour les avocats de la défense, dans leur offensive auprès de la CEDH.
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