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2 mois après la mort d’Assimi Kouanda, René Émile Kabore révèle : « Il est mort de chagrin »

Publié le mercredi 4 aout 2021  |  Netafrique.net
René
© Autre presse par DR
René Emile Kaboré, président du Rassemblement pour un sursaut républicain
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Pour le groupe des exilés politiques de l’ancien régime Burkinabè à Abidjan, la disparition, le 1er Juin dernier d’Assimi Kouanda, ex ministre d’état et ancien directeur de cabinet de Blaise Compaore, fut un coup de poignard planté en plein cœur.


2 mois après son décès, l’un de ses plus proches compagnons d’exil, également ancien ministre du successeur de Thomas Sankara, livrait des confidences douloureuses ce Lundi 02 Août à la rédaction de Netafrique.net, lors d’un entretien à Abidjan.


Encore sous le choc des conditions dans lesquelles Assimi Kouanda a tiré sa révérence, il regrette : « M. Assimi Kouanda est un grand serviteur de l’état. Ce M. a été ambassadeur de notre pays, 8 ans. Il a été le directeur de cabinet du président Compaore, 12 ans. Il a été ministre d’état. Après les événements de 2014, Assimi Kouanda a été la première personne qu’on a enfermé à la gendarmerie. Sans motif ! Son nom était comme s’il y’avait une fatwa à Ouagadougou. Il a réussi à sortir du Burkina et il était avec nous ici en Côte d’Ivoire. Je parle de ce que je sais. Et M Kouanda et moi, nous nous sommes quittés à la veille de sa mort à 19 heures. Et le lendemain à 10h 30, il était mort… ».

Particulièrement proche du défunt, il témoigne : « Assimi Kouanda est mort de chagrin. C’est l’exil qui a permis qu’Assimi Kouanda perde sa mère et ne puisse s’incliner une dernière fois devant elle, ni entendre ses dernières paroles. Au demeurant, on a détruit et saccagé tous ses biens ».


À l’instar d’Assimi Kouanda et d’autres proches de l’ex président Burkinabè, René Émile Kabore, auteur de ce témoignage est contraint de prolonger son exil sur les bords de la Lagune Ebrie, en raison d’une condamnation à 30 ans de prison infligée par la justice Burkinabè pour son implication présumé dans le coup d’état de septembre 2015. Des accusations qu’il continue de nier en bloc.
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