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Réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya : 30 Octobre 2021, délai fixé à Bolloré pour exécuter ou être démis

Publié le lundi 2 aout 2021  |  Laborpresse
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© Autre presse par DR
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Les autorités burkinabè et ivoiriennes, ont manifesté leur insatisfaction vis-à-vis de la compagnie française Bolloré Transport Logistics, lors de la tenue de la 9è édition du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre les deux pays à Abidjan en juillet 2021.Une date butoir est accordée au groupe Bolloré, d’exécuter les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya , sous peine de rupture de contrat.

Les Premiers ministres burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré et ivoirien Patrick Jérôme Achi, ont présidé le mardi 27 juillet 2021 à Abidjan, un Conseil conjoint de gouvernement, dans le cadre de la 9e édition du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la République de Côte d’ivoire.Parmi les recommandations adoptées lors de ce conseil, un point particulier qui frise une mise en demeure contre Bolloré Transport Logistics, en ce qui concerne ses engagements pour la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya. Les deux délégations ont relevé de nouveaux préalables à l’entrée en vigueur de la Convention de Concession Révisée impactant lourdement le démarrage dudit projet. Une notification de Bolloré Transport Logistics est attendue au plus tard le 30 octobre 2021, pour l’entrée en vigueur de la Convention de Concession Révisée (CCR) et le démarrage effectif des travaux. En cas de non réaction du partenaire Bolloré Transport Logistics dans les délais, les parties ivoirienne et burkinabè, se réservent le droit de dénoncer la convention initiale et confier la réhabilitation du Chemin de Fer à un nouvel opérateur ou aux sociétés de patrimoines restructurées à cet effet.

La privatisation de sociétés d’Etat, comme dans le domaine des télécommunications, ont permis un essor remarquable du secteur au Burkina Faso.Par contre, en matière de transport ferroviaire, c’est la désolation.Le groupe Bolloré a privilégié le transport des marchandises au détriment de celui des passagers, ce qui a entrainé la fermeture de plusieurs gares sur le tronçon Abidjan-Ouagadougou, avec des conséquences économiques néfastes pour ces zones.Par conséquent, il est du devoir des autorités ivoiriennes et burkinabè , d’obliger Bolloré à respecter ses engagements d’investissements ferroviaires ou de le disqualifier au profit d’autres investisseurs plus conséquents.

Bérenger Traoré
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