Une délégation du Comité interparlementaire (CIP) de l’UEMOA, conduite par son président, Rossan Noël Toé, a été reçue par le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, le jeudi 29 juillet 2021, à Ouagadougou.
Le Comité interparlementaire (CIP) de l’UEMOA tient du 8 au 20 août 2021 sa 48e session ordinaire à Lomé au Togo. Une délégation conduite par le président du Comité, Rossan Noël Toé, a fait le point de l’organisation de la rencontre statutaire de l’institution au Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé. Selon M. Toé, en tant qu’organe législatif de l’UEMOA, la structure qu’il a en charge se doit de représenter « dignement» les populations de l’espace et défendre leurs intérêts.
De ce fait, il a relevé la nécessité de mieux organiser le CIP en lui donnant une nouvelle vision afin de lui permettre d’assurer pleinement sa mission. A ce propos, Rossan Noël Toé a confié avoir fait le point des perspectives et la dynamique que son équipe compte impulser au CIP/UEMOA.
Au cours de cette rencontre les parlementaires communautaires ont également fait le bilan des travaux de leur institution au cours du premier semestre 2021. « Nous avons fait la situation de la transposition de différentes directives et règlements de l’UEMOA au sein des huit pays. Nous avons aussi demandé au président de l’Assemblée nationale de plaider auprès du gouvernement afin que l’harmonisation des différents directives et règlements soient une réalité », a expliqué le président du CIP/UEMOA.
Concernant la fermeture des frontières pour cause de la COVID-19, la délégation des parlementaires de l’UEMOA dit avoir soumis la préoccupation au chef du Parlement burkinabè. « Nous avons plaidé pour que des décisions soient prises au niveau des rencontres de chefs d’Etat et du gouvernement pour mieux appliquer la directive de lever les boucliers qui fatiguent les populations. La hausse des prix actuels des biens et services est due à la fermeture des frontières car les populations n’arrivent pas à vaquer librement à leurs occupations au sein de l’espace », a expliqué Rossan Noël Toé.
De son avis, les échanges ont aussi porté sur la décision des chefs d’Etat et de gouvernement d’harmoniser les prix du test COVID-19 au sein de l’espace et l’ouverture progressive des frontières au vu de l’évolution de la pandémie. « Nous constatons une maîtrise de l’évolution de la pandémie. Il est nécessaire que nous plaidions auprès des parlements locaux afin que nous puissions interpeller les gouvernements. C’est aussi valable pour l’harmonisation des prix et la reconnaissance mutuelle de la durée des tests COVID-19 », a relevé le chef de la délégation.