9e Traité d’amitié et de coopération : Le Premier ministre burkinabè reçu par le chef de l’Etat ivoirien

Publié le mercredi 28 juillet 2021 | Primature

© Autre presse par DR
9e Traité d`amitié et de coopération : Le Premier ministre burkinabè reçu par le chef de l`Etat ivoirien

En marge des travaux du Conseil conjoint de gouvernements du 9e Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, a été reçu en audience ce mardi 27 juillet 2021 en début d’après-midi à Abidjan, par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Accompagné de son homologue, Patrick Jérôme Achi, ils sont allés faire à M. Ouattara, le point des travaux de leur rencontre, et solliciter ses conseils sur certains dossiers.
"Mon collègue et ami, Patrick Achi, a fait le point de l’état d’avancement de nos travaux : les points qui ont été examinés, les propositions de décisions que nous avons formulées et sur la base de ce compte rendu, le président nous a prodigué un certain nombre de conseils", a déclaré le chef du gouvernement burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, à sa sortie d’audience au palais présidentiel ivoirien.
Selon lui, le président ivoirien a exprimé toute sa préoccupation, par rapport à la nécessité de faire avancer les dossiers du TAC, parce que le Traité d’amitié entre nos deux pays est un Traité fondateur de la solidarité, de l’amitié et de la coopération entre nos deux peuples. "De ce point de vue, il tient à ce que chaque fois que nous nous rencontrons, que ce ne soit pas une messe qui se redit et qui fait en sorte que les populations ont le sentiment de ne pas voir les choses avancer", a expliqué Christophe Joseph Marie Dabiré.
A en croire le Premier ministre burkinabè, Alassane Ouattara a également donné son point de vue sur les questions de sécurité. Le président ivoirien compte ainsi en faire un point important de cette coopération entre nos deux pays. "Avec ce qui se développe aujourd’hui au Burkina Faso, il y a des risques que ça s’étende à l’ensemble de la sous-région et particulièrement au niveau de la Côte d’Ivoire. Donc, la solidarité doit s’étendre à la question sécuritaire dans les deux pays", a indiqué M. Dabiré.
Par ailleurs, la question de l’ouverture des frontières entre les deux pays et celle de la lutte contre la Covid-19, figuraient à l’ordre du jour de cette audience. A ce niveau, a fait savoir le chef du gouvernement burkinabè, Alassane Ouattara a donné des conseils : il faut que l’on travaille à faire en sorte que la lutte contre la Covid-19 soit une lutte partagée, pour que nous puissions ouvrir dans les meilleurs délais possibles, les frontières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
"Il a également indiqué que la lutte contre la pandémie du coronavirus, doit être intimement associée à la lutte contre le terrorisme, parce qu’il faut que l’on s’organise, pour que ces deux luttes soient une lutte commune, de manière à ce que la traversée des frontières soit sécurisée, tant du point de vue sanitaire, que du point de vue de la sécurité des personnes et des biens", a conclu le Premier ministre Dabiré.
DCRP/Primature

Articles associés