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Burkina : Le gouvernement s’engage à faire de l’enregistrement des faits d’Etat civil, une réalité

Publié le vendredi 23 juillet 2021  |  AIB
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© Autre presse par DR
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Le gouvernement burkinabè a réaffirmé jeudi, son engagement à faire de l’enregistrement universel des faits d’Etat civil, une réalité.

«Je voudrais réaffirmer l’engagement du gouvernement notamment le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, à faire de l’enregistrement universel des faits d’états civil, une réalité au Burkina Faso» a déclaré jeudi la ministre déléguée, chargée de l’Aménagement du territoire et de la Prospective Pauline Zouré.

Pauline Zouré s’exprimait lors des 24 heures de débats sur la démographie, placée sous le thème «démographie et enregistrement des faits d’état civil : quels enjeux pour le développement au Burkina Faso ? »

Selon la ministre, l’Etat civil représente le point de départ d’un développement partagé et inclusif.

«C’est pour cette raison que le gouvernement s’est donné pour objectif d’améliorer l’enregistrement des faits d’Etat civil et l’utilisation des statistiques d’Etat civil pour promouvoir une planification qui réponde aux besoins présents et futurs des populations » a expliqué Mme Zouré.

Dans cette même optique, la ministre soutient que la connaissance des statistiques démographiques constitue une référence indispensable pour l’action des pouvoirs publics, nationaux ou locaux et managériaux.

« Ces informations permettent de planifier de manière optimale le développement, de suivre la performance des politiques et de les ajuster en fonction des chocs démographiques» a-t-elle renchéri.

La ministre a salué les efforts du gouvernement mais a aussi souligné les défis qui sont toujours nombreux à relever.

«Ces défis sont entre autres le financement et la digitalisation du système d’Etat civil et l’adhésion totale des populations à l’enregistrement des faits d’état civil » a noté Pauline Zouré.



Pour la ministre déléguée chargée de la Décentralisation Madiara Sagnon a indiqué que le Burkina Faso s’est engagé à la mise en place système d’Etat civil intégré et interopérable d’enregistrement et d’identité lié à un numéro d’identification unique de la naissance jusqu’au décès.

« Au regard de l’importance des fonctions assignées à l’état civil et des difficultés rencontrées, mon département a fait le choix de la solution technologique innovante et intégrée ICIVIL pour l’enregistrement systématique et universel des faits d’état civil au Burkina Faso » a-t-elle affirmé.

La ministre a précisé que la solution ICIVIL est l’une des recommandations de la cinquième conférence des ministres africains chargés de l’Etat civil et sa mise à l’échelle est estimée à environ trois milliards de FCFA.

Mme Tou a ajouté que ICIVIL va concerner 351 communes, 2584 formations sanitaires, 25 tribunaux de grande instance et 47 consulats.

Pour Madiara Sagnon/ Tou, les ressources financières restent le principal défi et elle espère que son collègue des Finances portera une attention particulière à ce sujet.

Selon des chiffres de 2018, le taux d’enregistrement des naissances dans les délais légaux de deux mois, était de 45,53% contre 60, 63% jugements supplétifs pour 877 851 naissances.

Les deux ministres ont témoigné la gratitude du gouvernement à l’Union européenne, aux structures qui œuvrent pour donner une identité à chaque enfant qui nait au Burkina Faso et à l’enregistrement des autres faits vitaux.

Agence d’information du Burkina
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