Les Groupes d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention du Sahel (GAR-SI) visent à anticiper et à déjouer les attaques terroristes contre le Burkina Faso, a affirmé jeudi, le ministre de la Sécurité Maxime Koné.
«Aujourd’hui ces zones (Sud-ouest et Cascades) ont commencé à être le lit de l’insécurité et la projection des unités GAR-SI dans cet espace nous permettra d’anticiper et si nous anticipions, nous allons déjouer le coup qui est préparé contre la nation», a affirmé le ministre de la Sécurité Maxime Koné.
M. Koné s’exprimait lors de la remise de matériel dans le cadre de la seconde phase du projet Groupes d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GAR-SI) du Sahel au Burkina Faso
Il a ajouté que cette partie est un corridor important pour l’approvisionnement en produits venant des côtes.
« Le projet GAR-SI suit son cheminement, la pertinence de cette option n’est plus à démontrer, les résultats sont probants. A partir de l’expérience réussie de Barani et de Toéni, nous avons eu la conviction sédimentée que nous devons poursuivre dans cette perspective pour que de manière substantielle la sécurité puisse être améliorée dans notre pays au profit des populations», a renchéri M. Koné.
Il a souhaité que le matériel d’une valeur de 10,5 millions d’euro qui a été donné à la gendarmerie puisse être d’une utilité certaine pour défendre le Burkina Faso.
Ce sont notamment des pick-up, des gilets par balles, des munitions, des treillis et chaussures.
L’ambassadeur de l’Union Européenne, Wolfram Vetter a déclaré que le projet GARSI s’inscrit pleinement dans la logique d’engagement de son institution dans la politique de sécurité intérieure du Burkina Faso.
Selon lui, il vise à accompagner les efforts des autorités dans le renforcement de maillage territorial de sécurité grâce à la création et au déploiement sur le terrain d’unités robustes, mobiles et polyvalentes de la gendarmerie nationale.
«La sécurisation du territoire n’est pas seulement une question de renforcement de capacités d’intervention et de la réponse face à l’urgence sécuritaire. La fourniture effective des services sociaux de base est aussi une attente légitime des populations » explique-t-il