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Tabaski 2021 : les 4 piliers contre le terrorisme de l`imam Abdallah Ouégraogo

Publié le mardi 20 juillet 2021  |  aOuaga.com
Tabaski
© aOuaga.com par DR
Tabaski 2021 : ies 4 piliers contre le terrorisme de l`imam Abdallah Ouégraogo
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Les musulmans du monde entier se sont réunis dans les espaces de prière ce mardi 20 juillet 2021, 70 jours après la fête de ramadan. A la place de la Nation, à Ouagadougou, la prière a été dirigée par l’imam Abdallah Ouédraogo. Face à la montée du terrorisme, le mufti a suggéré un remède reposant sur quatre piliers.



L’Aïd el Kébir ou la soumission du prophète Ibrahim ou Abraham à Dieu a réuni du beau monde à la Place de la Nation de Ouagadougou. En dehors des fidèles musulmans, il y avait des représentants d’autres confessions religieuses ou coutumières et des personnalités diverses, en l’occurrence, le Nonce Apostolique, Michael Crotty, le chef des mossis, Moogho Naba Baongho, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, le ministres des Cultes, Clément Sawadogo…

La paix a été le thème sur lequel s’est appesanti le cheik Abdallah Ouédraogo. Tout le monde, sans distinction de races, d’ethnies, de religions, de couche sociale, entre autres, a-t-il clamé, bénéficient des retombées d’un environnement où règne la paix dans la mesure où chacun mène ses activités et conserve sa liberté d’aller et de venir. « Si nous voulons que cette paix perdure, que le Burkina Faso demeure ce havre de paix, à mon sens, il faut que nous soyons tous d’abord animé de bonnes intentions. Il faut que nous œuvrons à léguer à la postérité ce beau pays que nous ont légué nos aïeux ainsi que nos différentes autorités », a enseigné l’imam Ouédraogo. Et d’ajouter que le deuxième pilier consiste pour les uns et les autres à se départir des stigmatisations de toutes sortes et partant de là, accepter, comme troisième fondement, que tous constituent le même peuple et doivent toujours cultiver la solidarité, vivre en bonne intelligence avec ses semblables. N’omettant pas la foi religieuse, le mufti, dans son sermon, a exhorté ses coreligionnaires et ses frères et sœurs des autres confessions religieuses à se retourner vers Allah à travers leurs invocations et prières pour que la quiétude inonde tous les quatre vents de la Nation.

Passé les suggestions pour une consolidation de la paix au Pays des hommes intègres, l’imam Abdallah Ouédraogo s’est fait le porte-voix du grand imam de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Kassoum Sana qui ne jouit plus d’une forme olympique. Celui qui avait l’habitude de célébrer les prières était bel et bien présent mais a fait dire son admiration et ses vœux de réussite aux différentes autorités, elles qui ont la charge de conduire le navire Faso à bon port (le Moogho Naba Baongho, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le Président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, et les membres du gouvernement). Il a aussi eu une pensée pour les fonctionnaires, les commerçants qui traversent des moments difficiles du fait de la pandémie à coronavirus et de l’insécurité. Il s’est réjoui que malgré ce contexte, ces acteurs de l’économie continuent de soutenir la religion avec leurs moyens financiers, viennent en aide à des personnes démunies et a souhaité ardemment que la situation redevienne à la normale. Et pour qu’elle revienne à la normale, il n’a pas occulté les efforts inlassables des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ne « dorment plus nuit et jour » afin que les autres se sentent protéger et vaquent sereinement à leurs occupations.



Halima K
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