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Coalition pour le Sahel : La mise en œuvre de la feuille de route passée au crible

Publié le mardi 13 juillet 2021  |  Sidwaya
Radicalisation
© Ministère par D.R
Radicalisation et extrémisme violent au Sahel : les acteurs de la lutte réfléchissent à une meilleure stratégie de lutte à Ouagadougou
La capitale burkinabè abrite le quatrième colloque régional sur la radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel le lundi 24 et le mardi 25 juillet 2017. Photo : Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l`extérieur
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Les membres du groupe de contact de la Coalition pour le Sahel se sont réunis par visioconférence, le lundi 12 juillet 2021, pour faire le bilan de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée en mars 2021
à N’Djamena au Tchad.

Près de quatre mois après l’adoption de la feuille de route, le 19 mars 2021, à N’Djamena au Tchad, les membres du groupe de contact pour le Sahel veulent s’assurer de sa bonne mise en œuvre dans les pays concernés. A ce propos, ils se sont réunis, par visioconférence, le lundi 12 juillet 2021, pour faire le bilan de cette initiative qui vise à combattre le terrorisme et ses conséquences humanitaires sur les populations. Cette rencontre a connu la participation du ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry et présidé par le Haut représentant de la Coalition, Djimé Adoum.

« Il se tient aujourd’hui une réunion de la Coalition pour le Sahel qui a été mise en place lors du sommet de Pau en France. Une feuille de route a été élaborée pour faire le point à différents niveaux dans les pays concernés », a expliqué le chef de la diplomatie burkinabè. Cette feuille de route, a-t-il rappelé, est basée sur quatre piliers dont la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités des Forces armées nationales, le retour de l’Etat dans les zones libérées et le volet développement. Pour ce qui concerne le Burkina Faso, Alpha Barry a signifié que sa mise en œuvre a été actée, sous l’égide du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, par la création d’un comité interministériel et présidé par le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.

« Ce comité interministériel a mis en place un plan de résilience et de réhabilitation qui consiste à créer les bases pour le retour de l’Etat dans les zones sécurisées, les bases d’une bonne gestion de la crise humanitaire et à faire en sorte que les populations soient dans un minimum de résilience en créant des services sociaux de base dans ces zones », a-t-il soutenu. Il s’est agi également dans ce cadre, a ajouté le ministre en charge des affaires étrangères, de créer des axes qui soient viables pour les populations. Ainsi, a-t-il dit, de concert avec les partenaires au développement, l’axe Ouagadougou-Kaya-Dori a été choisi avec une extension à Djibo et Pobé-Mengao.

Des infrastructures sociales et d’autres actions ont été posées tout au long de l’axe en faveur des populations.
Alpha Barry a indiqué, à cette rencontre de haut niveau, que la menace sécuritaire reste préoccupante, surtout au niveau de la zone dite des trois frontières, commandant ainsi plus d’actions efficaces. C’est pourquoi, il a salué l’opération Taanli, menée conjointement par les armées nigérienne et burkinabè et qui a permis de neutraliser de nombreux terroristes. Afin de permettre à la Coalition et la Force conjointe du G5 Sahel d’atteindre ses objectifs, le Haut représentant de la Coalition, Djimé Adoum, a plaidé auprès des partenaires pour plus de moyens et de ressources.

Soumaïla BONKOUNGOU &
Rakeita ROMBA
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