Marches de l’opposition contre l’insécurité : « D’où vient cette subite excitation ? » Simon Compaoré

Publié le lundi 12 juillet 2021 | aOuaga.com

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Simon Compaoré, président par intérim du MPP

Plus d’une semaine après, les marches de l’opposition pour dénoncer l’insécurité continuent de susciter des débats. Ce lundi 12 juillet 2021 à Ouagadougou, c’est Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, qui a donné son point de vue sur cet événement et aussi sur d’autres sujets et préoccupations concernant la vie nationale en l’occurrence la sécurité, la réconciliation nationale et le dialogue politique.

D’où vient cette subite excitation à vouloir dénoncer l’insécurité ?, s’est interrogé, le président du MPP, Simon Compaoré qui étaient soutenu d’autres camarades comme le porte-parole, Bindi Ouoba, pour animé cette conférence de presse. Pour l’homme qui n’a pas la langue à la poche, sans doute qu’il y a un agenda caché autour des récentes actions de l’opposition. Sinon « où étaient-ils (les organisateurs : ndlr) avant ?», s’est-il encore demandé.

« Le MPP s’indigne et dénonce les raisons malhonnêtes avancées par le chef de file de l’opposition pour diviser notre peuple au moment où il a le plus besoin de la cohésion et de l’unité autour du président du Faso et des FDS » a aussi signifié le porte-parole du bureau national, Bindi Ouoba, comme pour soutenir les propos de son camarade.

Pour le MPP il faut plutôt féliciter le chef de l’Etat pour les engagements pris lors de son discours du 27 juin dernier qui se sont d’ailleurs traduit de manière concrète par un remaniement ministériel et d’autres mesures fortes. « Nous sommes certains que dans les moments à venir les lignes vont continuer à bouger de manière substantielle avec les différentes rencontres que le chef de l’Etat a organisé avec les forces de défenses et de sécurité et d’autres acteurs » a assuré le président qui a appelé tous les Burkinabè à rester unis et engagés avec le gouvernement pour une lutte victorieuse contre le terrorisme. « Nous lançons un appel à l’ensemble des forces patriotiques à se mobiliser parce que la question aujourd’hui ce n’est pas de s’organiser pour défendre un régime ou une personnalité, c’est pour défendre notre richesse commune, notre dénominateur commun, c’est-à-dire notre patrie ».

Pour y arriver il va falloir également, selon les animateurs de la conférence de presse, une union sacrée de tous qui passe par la réconciliation entre tous les filles et fils du pays. Simon et ses camarades ont aussi regretté la posture du CFOP et ses affiliés qui ont suspendu de manière unilatérale leur participation au dialogue politique. A ces désertants qui posent comme préalable de leur retour au dialogue, l’éradication de l’insécurité et la démission du premier ministre, Simon Compaoré leur donne un conseil : « Ils n’ont qu’à attendre leur tour, quand leur tour viendra ils nommeront le premier ministre qu’ils veulent et nous n’aurons rien à dire ».

Halima K

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