Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Commission électorale nationale indépendante : 15 nouveaux commissaires prêteront serment

Publié le jeudi 8 juillet 2021  |  Sidwaya
Ousséni
© Autre presse par DR
Ousséni Tamboura
Porte-parole du gouvernement
Comment


L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 7 juillet 2021 au palais de Kosyam, sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Plusieurs décrets ont été adoptés et des communications orales entendues.

Les résultats du Certificat d’études du premier cycle (CEP) et du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2021 sont moins reluisants que ceux de l’année dernière. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, à l’issue du conseil des ministres du mercredi 7 juillet 2021. Selon lui, une communication orale présentée par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a fait état d’un taux de succès de 59,34% au CEP contre 66,6% en 2021, soit une baisse de 6%. Sur 450 502 candidats inscrits, a-t-il relevé, 430 583 ont effectivement pris part aux épreuves et 255 526 ont été admis. La région de l’Est a obtenu le taux de réussite le plus élevé avec 71,52% d’admis et celle du Nord la plus faible performance avec 47,97% de taux de succès.

Si le taux de réussite au CEP n’est pas satisfaisant, celui du BEPC l’est encore moins, à en croire le porte-parole du gouvernement. En effet, sur 302 060 inscrits, 288 893 ont pris part à l’examen et seulement 80 418 élèves ont été admis soit une réussite de 27,84% contre 36,47% en 2020. La région du Sahel a réalisé la meilleure performance avec un taux de succès de 33,38% alors que celle des Cascades a enregistré la plus faible avec 24,62%. Quoique les résultats de façon générale soient moins satisfaisants que l’année dernière, le gouvernement s’est réjoui du fait que les épreuves se soient déroulées « sans de grandes difficultés » sur toute l’étendue du territoire national. Il a souhaité qu’il en soit de même pour le baccalauréat qui démarre aujourd’hui.

Un décret pour la carte de presse

Toujours au titre des communications orales, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a informé le conseil de la tenue du prochain Traité d’amitié et de coopération (TAC) Burkina-Côte d’Ivoire, du 25 au 28 juillet à Yamoussoukro. Le ministre de l’Economie et des Finances, quant à lui, a annoncé l’organisation de la 22e Assemblée générale (AG) des Etablissements publics de l’Etat (EPE) les 15 et 16 juillet prochains. Tout comme celle des sociétés d’Etat, cette AG permettra à ces structures, aux dires du ministre porte-parole du gouvernement, de présenter leurs rapports d’activités et leurs comptes financiers.

En plus des communications orales, des décrets ont été adoptés par le conseil comme à son habitude. Ainsi, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, un décret portant nomination de 15 nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été adopté. Ces commissaires issus de la majorité, de l’opposition politique et de la société civile devront prêter serment une semaine après l’adoption de ce décret. A l’issue de cela, ils se retrouveront pour désigner le bureau composé d’un président, d’un vice-président et des commissaires. « Aucun commissaire issu des partis politiques ne peut présider la CENI. Seul un membre de la société civile peut le faire », a rappelé le ministre.

Pour le compte du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement, le conseil a adopté un décret portant modalités de délivrance de la carte de presse au Burkina Faso.

Un décret qui était nécessaire, aux dires du ministre, au regard des différentes lois adoptées en 2015 pour davantage épanouir la presse. « Ces nouveaux textes induisaient de redéfinir les conditions de délivrance de la carte de presse », a-t-il indiqué.

Contrôler le budget de l’armée

L’évolution des prix des produits de grande consommation et les actions de contrôle entreprises par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ont également été abordées lors de la rencontre hebdomadaire du gouvernement. Observant que depuis la survenue de la pandémie de coronavirus, les difficultés de transport du fret maritime ont impacté négativement l’importation de certains produits de grande consommation, le président du Faso a instruit le ministère de tutelle de prendre des décisions au bénéfice des populations.

« Dans les jours à venir, nous allons prendre connaissance de ces mesures », a déclaré Ousséni Tamboura.
Le ministre en charge de l’administration territoriale a, par ailleurs, fait le point des marches de l’Opposition politique organisée, les 3 et 4 juillet dernier, au conseil. Le gouvernement, qui a dit avoir pris acte des messages livrés par le Chef de file de l’Opposition politique, a rappelé que le plus important est de se mettre au travail car les mécanismes institutionnels existant déjà pour aborder un certain nombre de questions. « Il s’agit par exemple, au niveau de l’Assemblée nationale, d’user de tous les pouvoirs qui existent pour contrôler et vérifier les dotations budgétaires qui sont accordées à nos forces armées nationales », a laissé entendre Ousséni Tamboura.

Nadège YAMEOGO
Commentaires