Le Comité international de la Croix rouge (CICR) a formé vendredi, une trentaine de journalistes sur son rôle humanitaire en situation de conflits ou de violences dans le monde et au Burkina Faso.
«Il est aussi important que les médias et les générations de médias nous connaissent et comprennent notre mode opératoire, nos préoccupations et nos réponses prioritaires aux personnes affectées par les situations de conflits », affirmé le chef de la délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR) au Burkina Faso, Laurent Saugy.
Selon lui, la rencontre va permettre d’échanger avec les journalistes sur le rôle que joue son organisation humanitaire dans une situation de précarité au Burkina et dans le monde entier.
M. Saugy s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de sensibilisation et d’information, au profit d’une trentaine de journalistes sur le rôle humanitaire du CICR.
Il a expliqué que les médias vont contribuer à donner de la voix aux personnes affectées par les situations de violences au sein d’une société civile «extrêmement» active au Burkina Faso.
Les participants sont issus des régions du Centre, des Hauts Bassins, de la Boucle du Mouhoun et du Poni dans l’objectif de mieux s’imprégner le rôle de CICR.
«Je dois vous avouer que le rôle des médias est extrêmement important dans cette configuration de manière à transmettre les préoccupations du CICR qui sont exclusivement humanitaires », a précisé Laurent Saugy.
A cet effet, la coordinatrice de la communication / prévention du CICR, Mme Yaméogo P Emeline, s’est appesantie entre autres sur l’historique, les composantes, les principes fondamentaux, le mandat et les axes d’intervention de l’organisation internationale dans le pays.
Elle a aussi fait cas du droit international humanitaire (DIH) dans les situations de conflits armés ou de violences.
La coordinatrice de la communication, de la prévention des principes fondamentaux et valeurs humanitaires de la Croix rouge burkinabè, Léa Balima/Nikièma est revenue sur les missions, le fonctionnement et les assistances de sa structure au profit des populations.
Pour la communicatrice, Eveline Nitièma, de la Fondation hirondelle, un vocabulaire de la CEDEAO existe concernant l’emploi de certains mots dans la rédaction des articles de presse relatifs aux attaques terroristes.
Elle a par ailleurs exhorté aux hommes et femmes des médias à un usage rationnel de ces mots pendant leurs émissions et écrits.
Pour sa part, le communicateur, Daouda Sawadogo, de la Croix rouge burkinabè a montré aux participants les premiers gestes de secours pour sauver des populations en cas de malaises qui conduisent souvent à la mort.
Notons que le CICR est active depuis une quinzaine d’’années au Burkina Faso alors que la croix rouge burkinabè souffle sa 61e bougie en ce mois de juillet 2021.
Au terme de la rencontre, le CICR a lancé la deuxième édition du concours de reportage humanitaire intitulé «L’accès des populations déplacées à des soins de santé de qualité».