« Le réaménagement ministériel tant attendu a donc eu lieu, s’exclame L’Observateur Paalga. Comme on s’en doutait depuis un certain temps, le ministre de la Défense, Chérif Sy, et son collègue de la Sécurité, Ousséni Compaoré, ont été remerciés et sont remplacés respectivement par le chef de l’État lui-même et celui qui était jusque-là le ministre délégué de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Maxime Koné.
En les congédiant, le locataire de Kosyam satisfait ainsi à une partie des revendications de l’opposition et de l’opinion d’une manière générale, estime le quotidien ouagalais. […] Que les deux fraîchement déflatés soient les principaux responsables de la chienlit sécuritaire dans laquelle nous pataugeons ou juste de simples boucs émissaires, le chef de l’État n’avait pas vraiment d’autre choix que de faire sauter ces fusibles pour protéger toute la mécanique gouvernementale. »
Toutefois, relève L’Observateur Paalga, « on aurait tort de penser que ces seules nominations suffiront à nous tirer d’affaire. C’est en effet tout le système de défense et de sécurité qui mérite d’être revu et corrigé en profondeur. De ce point de vue, c’est peut-être les premières décisions d’une série de mesures qui vont toucher les différents maillons de l’appareil sécuritaire, à commencer par le commandement. »... suite de l'article sur RFI